Culture

Abdelhai Laraki défile la toile virtuelle

«7bal Ankabout» (Toile d’araignée), le téléfilm social de Abdelhai Laraki, sera les écrans mardi 28 juin. Après le record d’audience de la série «Ma9tou3 men chajara» («Sans famille»), le réalisateur renouvelle sa collaboration avec la chaîne 2M, avec un téléfilm sur les risques, pour la jeunesse, des romances virtuelles sur Internet. Le téléfilm a été produit par A2L Production.  

Les préoccupations de la jeunesse au cœur du cinéma, tel est le thème du téléfilm «7bal ankabout». Tiré d’une histoire vraie, avec une mise en scène qui tient en haleine et place le téléspectateur au centre de l’action, dans les décors naturels de Casablanca, le drame social-policier «7bal ankabout» (Toile d’araignée) raconte l’histoire d’une jeune étudiante en médecine, Nadia, interprétée par Fatima-Zohra Qanboua, abusée et violée par un homme pervers qui tisse minutieusement sa toile sur Internet pour prendre dans ses filets ses proies, des jeunes filles qu’il asservit pour mieux les soumettre à ses pulsions malsaines.

L’émotion est au cœur de «7bal ankabout», qui apporte un éclairage sur les risques de l’utilisation d’Internet par les jeunes, et plus généralement par les personnes vulnérables. En filigrane, on retrouve l’un des grands enjeux de notre société, à savoir l’éducation des jeunes. De plus, beaucoup se retrouveront dans cette famille aimante et bienveillante, qui entoure de tout son amour leur fille mais qui n’a rien vu venir du drame qui se passait sous son toit… C’est grâce au soutien psychologique des personnages féminins forts du film, à savoir le professeur Ito et Naïma, le médecin légiste, interprétés par Zineb Obeid et Soumaya Akaaboune, que Nadia entreprend un long processus pour se défaire de son sentiment premier de honte et de culpabilité, qui lui ôtait jusqu’à l’envie de vivre. Elle prend dès lors conscience qu’elle est avant tout une victime, qu’elle a le droit de se reconstruire. In fine le message est clair: c’est le regard de la société sur celles et ceux qui sont victimes d’un abus ou d’une violence à caractère sexuel qui doit changer! On y retrouve avec beaucoup de plaisir l’acteur marocain Mohammed Marouazi, qui se fait trop rare à l’écran.



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