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Camion marocain vandalisé en Espagne: Les dommages évalués à 18.000 euros

La semaine dernière, des agriculteurs espagnols ont attaqué une cargaison de fruits et légumes marocains. Cette attaque, qui a eu lieu mardi 25 février dans la commune de Carolina, relevant de la Province de Jaén, a suscité l’indignation des principales entités professionnelles marocaines.

Il s’agit de la Fédération du transport et de la logistique (FTL) et de la Fédération nationale du transport multimodal, toutes deux affiliées à la CGEM, de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes (FIFEL) et de l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX). Ces dernières ont demandé au gouvernement marocain d’intervenir et dénoncé cet acte de vandalisme contre les transporteurs de marchandises agricoles marocaines transitant par l’Espagne et à destination d’autres pays de l’UE.

Le camion qui a fait l’objet de ces actes de vandalisme appartient à la société marocaine «Tiouli Trans», basée à Tanger. Son conducteur a déjà porté plainte.

18.000 euros de dommages
Les dommages sont évalués à environ 18.000 euros selon les médias espagnols. La marchandise a été détruite et brûlée et les dix pneus du camion ont été mis hors d’usage.

La sous-délégation du gouvernement andalou, dans la province de Jaén, a estimé à environ 120.000 euros les dégâts inhérents aux manifestations réclamant «des prix justes» sur l’autoroute A-4 du sud de l’Espagne.

Toutefois, ce mouvement, qui a concerné la filière traditionnelle de l’oléiculture à Jaén, a été précédé par d’autres manifestations dans différentes régions agricoles de la péninsule ibérique.

TIR : Les produits marocains vers l’UE représentent 80%
Dans ce sens, il est à craindre un «effet gilets jaunes» puisque les agriculteurs ont procédé, au cours de ce mois de février, au blocage des routes. Aujourd’hui, les produits agricoles marocains exportés par voie routière vers l’UE représentent 80% des marchandises acheminées par le transport international routier (TIR) selon la FTL.

Le transit-time au départ des principaux bassins de production marocains, notamment de la région du Souss, est de près de 3 jours par le sol espagnol et français avant que les cargaisons arrivent au marché de Saint Charles (Perpignan) ou à d’autres destinations conformément à l’accord bilatéral de TIR entre le Maroc, qui a obtenu le statut avancé en 2008. Les camions marocains traversant ces pays sont soumis à un contrôle documentaire en Espagne et à un autre, physique cette fois-ci, en France.



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