Quel impact socio-économique des titres-restaurant ? L’OCDE enquête
Les titres-restaurant, introduits au Maroc en 2003 sous la dénomination de ‘’Bons Repas’’, répondent à un besoin social bien identifié : celui de la restauration des salariés pendant leur journée de travail. Ils sont une alternative pour les entreprises marocaines qui ne peuvent pas mettre en place de restaurants d’entreprise.
L’Association Marocaine des Emetteurs de Titres de Services – ASMETS , qui regroupe 4 entreprises émettant et commercialisant des titres sociaux et de restauration au Maroc, a été auditionnée par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), dans le cadre d’une étude sur les titres sociaux et en particulier les titres- restaurant et alimentation dans le monde.
Le Maroc fait partie des 7 pays choisis pour des missions de terrain approfondies avec la Belgique, le Brésil, la France, le Mexique, la Roumanie et la République Tchèque.
Dans ce cadre, les experts de l’OCDE sont allés à la rencontre des ministères de tutelles qui impulsent cette politique sociale , des administrations qui gèrent et contrôlent le dispositif et des représentants des employeurs qui financent les titres pour leurs salariés dans le cadre du dialogue social et représentants des salariés qui reçoivent et utilisent les Bons Repas pour régler leurs déjeuners.
L’étude de l’OCDE se veut mettre en exergue les impacts économiques et sociaux de ces titres sur le développement local et la lutte contre l’économie informelle dans une perspective de croissance inclusive.
L‘ASMETS a pu échanger avec l’OCDE sur sa vision des titres sociaux, en particulier le système des Bons Repas, en vue d’apporter des préconisations à élaborer dans le cadre du rapport OCDE sur ce sujet.