Une honte !
Au moment où la «task force» de la FIFA sillonne notre pays pour un contrôle technique dans le cadre de la candidature du «Morocco 2026», un scandale sportif secoue le pays. En effet, le premier événement sportif de l’année au Maroc, à savoir le Tour de cyclisme, a été entaché par une honte. Et pour cause, en plein tour, événement -rappelons-le- placé sous le haut patronage du roi, les cyclistes de l’équipe nationale abandonnent l’événement en guise de protestation contre la Fédération royale marocaine de cyclisme. Ils lui reprochent de ne pas assurer les conditions minimum d’exercice de ce sport, notamment lors du Tour du Maroc. Cet incident aux relents de scandale n’honore personne. Ni les cyclistes qui portent préjudice à l’image du pays à un moment critique, ni la fédération qui témoigne d’une incapacité à gérer une manifestation de cette envergure et de garantir les conditions minimum d’exercice de ce sport à notre équipe nationale, championne d’Afrique. Maintenant, la balle est dans le camp du ministère de tutelle et du Comité national olympique marocain, qui se doivent de mener une enquête et de sévir. En attendant, il faut reconnaître que pareille manifestation sportive ne peut être confiée à une fédération dépourvue de moyens. C’est l’affaire de tout un pays; il en va de son image et de sa notoriété. Dans plusieurs pays, ce sont des sociétés qui s’en chargent avec un business plan et un cahier des charges bien définis. Il n’y a aucune place pour l’improvisation. Le sport est plus qu’une passion, c’est une machine industrielle. Notre candidature «Morocco 2026» le prouve à bien des égards.
