Opinions

Un pas avant la guerre

Le rapport du secrétaire général de l’ONU a enfin été rendu. Il renvoie tout le monde à 2019, en tenant le bâton par le milieu, puis «circulez, il n’y a rien à voir»! Si ce n’est cette mention de responsabilisation d’Alger… et ce n’est pas un détail.

Maintenant, la lettre autre de ce rapport ne va pas atténuer les tensions provoquées par le Polisario. Ce dernier persiste et signe en poussant la provocation jusqu’aux arcanes de l’ONU, refusant de recevoir l’émissaire onusien à Tindouf. Les séparatistes exigent ni plus ni moins que de le recevoir à Bir Lahlou ou à Tafarite, deux territoires censés relever de la zone tampon, mais occupés par le Polisario sous le mandat passif de Ban-Ki moon. Autant dire qu’aucun signe d’apaisement n’est envisageable et que nos adversaires essayent d’amener le Maroc sur un terrain glissant, hautement risqué pour toute la région. Maintenant, que doit faire le Maroc face à la provocation? La retenue? La riposte? La diplomatie? Force est de constater que le Maroc a épuisé ses cartes de retenue il y a des années, lorsque les séparatistes ont occupé Bir Lahlou, Tifarite et plus récemment Guergarate. Cela veut-il dire qu’il faut aller touts azimuts au champ de bataille? Certainement pas.

Le Maroc est dans ses territoires et il y restera. S’agissant de la zone tampon, il y a lieu d’exiger de l’ONU un retour à la situation de 1991, et de protéger le mouvement des personnes et des biens entre le Maroc et la Mauritanie, via Guergarate. Si l’ONU ne rompt pas sa passivité face aux graves dérapages du Polisario, le Maroc se devra d’intervenir pour chasser les intrus, après avoir avisé les membres permanents du Conseil de sécurité. 



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