Opinions

Où va-t-on ?

À Taza, à Safi ou ailleurs, Mohamed Hassad, ministre de l’Éducation nationale, a vécu des heures difficiles. Et pour cause, les enseignants en désaccord avec la politique du nouveau ministre ont décidé de passer à la manière forte et même à la violence physique.

Une incarnation de plus d’une société malade qui perd ses valeurs et ne sait plus à quel saint se vouer. Nom de Dieu, quand un enseignant, censé être un catalyseur des valeurs, de la morale et du bon sens décide, sans vergogne, de s’ériger en voyou, il faut s’attendre aux pires décadences de la société ! Les syndicats ont leur part de responsabilité en gonflant à bloc leurs militants, publiant au passage que le militantisme est d’abord un acte de noblesse.

Hier, Louardi, aujourd’hui Hassad, plus aucun respect pour les responsables de l’État, fussent-ils ministres ! Où va-t-on ? Que l’on soit d’accord avec l’homme ou non, Hassad est en train de redonner vie à ce ministère après trois années de passage à vide. Assainissement, sanctions, poursuites contre les fraudeurs, etc, il est clair qu’il fera objet de résistance. Sauf que cette fois, de l’expression d’un avis opposé on passe à l’attaque corporelle contre ledit ministre. Une façon de le dissuader d’aller de l’avant dans son approche. Ce serait peine perdue car pour ceux qui connaissent Hassad, l’homme ne recule pas devant ce genre d’intimidations.

Maintenant, personne ne dit qu’il est un saint ou un messie. On l’a critiqué dans cet espace même, plusieurs fois, car seuls ceux qui ne font rien ne se trompent pas. Cependant, l’on ne tolérera jamais le recours à la violence pour imposer ses idées ! On est dans un État de droit.



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