Opinions

Message au maire

Ce message est adressé au maire de Casablanca, plus grande métropole du Maroc, mais est aussi valable pour les maires d’autres villes, toute proportion gardée. Gérer au mieux une ville, améliorer les prestations offertes aux citoyens et la rendre attractive n’est pas qu’une affaire de sous. Il est surtout question d’ingéniosité, de créativité et d’adhésion des gouvernants et des citoyens, ensemble. L’exemple d’Istanbul est le plus marquant, pour nous autres Marocains, vu la proximité culturelle. Dans la capitale économique de la Turquie, au-delà de la grandeur des monuments ottomans, des idées simples, pas forcément coûteuses, font de cette ville un joyau où il fait bon vivre. Espaces verts, fontaines, corniche à perte de vue, transport combiné, services d’hygiène omniprésents, etc. Il ne s’agit pas de projets pharaoniques budgétivores, plutôt de ceux qui répondent aux besoins des citoyens et donnent envie aux touristes d’y retourner. À Casablanca, plusieurs chantiers ont été lancés en 2015, mais ils tardent à voir le jour. Le quotidien des Casablancais est ainsi devenu un calvaire; la lenteur des travaux complique les choses et rend la ville invivable. Ajoutons à cela la prolifération de la saleté, l’anarchie des marchands ambulants, le diktat des taximen et le phénomène de mendicité, qui font de Casablanca une véritable «Casanegra». On sait que ni le maire, ni le wali n’ont de baguette magique, mais ceux-ci gagneraient à écouter la société civile et, surtout, à aller voir comment on a dépassé tout cela grâce à la simple volonté politique. En somme, vivement que le PJD «casablancais» aille copier l’expérience du «PJD stambouliote».  



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