Opinions

Malheureuse réalité

Le véritable challenge du pays est l’emploi. Quand le chef de gouvernement présentait au Parlement les axes de promotion de l’emploi en faveur des jeunes, on n’a pas senti une différence, au niveau du discours, par rapport au précédent gouvernement. Or, l’on sait pertinemment que cet aspect constituait l’un des plus marquants flops de l’ancien Exécutif. C’est pourquoi El Othmani était particulièrement attendu sur ce créneau, avec des solutions concrètes.

Le Maroc ne peut se permettre de laisser cette situation intenable perdurer -pour ne pas dire cette bombe à retardement- d’une jeunesse aux abois, sans apporter des remèdes structurels et définitifs.

Il y a quelques jours, Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des finances, disait à un confrère que «L’emploi ne se décrète pas dans les bureaux». C’est juste car c’est principalement l’entreprise qui crée l’emploi, et de ce fait le secteur privé. Et c’est justement là qu’il faut aller chercher des solutions et créer un environnement propice à la création d’emplois et au développement du tissu entrepreneurial.

Or, sur le terrain, on a l’impression qu’on fait tout pour asphyxier l’entreprise. Entre l’opacité des octrois de marchés et des délais de paiement délibérément rallongés d’année en année, les PME -notamment- vivent un enfer au quotidien. On ne peut que rejoindre le ministre en demandant aux responsables de quitter leurs bureaux pour voir la réalité en face. Une PME ne peut pratiquement plus avoir de marché de façon réglementaire, ni être réglée dans les délais impartis sans passer à la «caisse». Malheureuse réalité, hélas… 



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