Opinions

Le 24 Octobre…

Ce qui devait arriver arriva. Le souverain a relevé quatre ministres et un haut fonctionnaire en exercice, en plus du bannissement de toute fonction publique pour cinq anciens ministres. C’est une première sous Mohammed VI. Ce séisme vient confirmer la colère royale exprimée dans le dernier discours du trône et corroboré dans le discours d’ouverture du parlement. Maintenant, le roi donne un signal clair et précis sur la mise en œuvre du principe de reddition des comptes. Ce sacro saint socle de la constitution de 2011 est ainsi actionné pour la première fois et constitue, par conséquent, un véritable tournant dans la gouvernance au Maroc.

À présent, cette dynamique devrait atteindre tous les niveaux de responsabilité à commencer par le chef de gouvernement. Ce dernier doit assumer ses responsabilités en imposant, d’abord, à ses ministres un code de conduite qui les éloigne de toute affaire de clientélisme, dilapidation ou autre dérapages.

L’heure est donc à la mobilisation et chaque responsable dans ce pays doit savoir qu’il est tenu par des obligations et que la reddition des comptes n’est plus qu’un slogan, aussi bien pour lui que pour ses subordonnés. Le parquet général du royaume ne peut plus, de son côté, rester insensible aux affaires de fraudes et de détournements de fonds publics relayés par la presse (souvent preuve à l’appui). Il n’est également plus concevable que les rapports de la Cour des comptes restent lettres mortes et presque ignorés par le magistrat ès-qualité. Ce 24 octobre 2017 restera dans les annales de la gouvernance au Maroc. Désormais, il y aura un avant et un après cette date. En avant toute…



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