La bonne nouvelle
En dépit d’une crise persistante en Europe, le Maroc continue à y consolider son business, voire l’améliorer. Preuve en est, le secteur de l’industrie textile, que d’aucuns jugent agonisant, arrive à passer du rang de 7e à celui de 3e fournisseur de l’Union européenne (UE), en août 2016 par rapport à une année auparavant. Un fait marquant dans cette progression c’est qu’en une seule année, le Maroc est arrivé à surclasser la Turquie, l’Égypte et la Tunisie. Avec une progression annuelle de 8%, le textile national a réalisé la meilleure progression parmi les dix premières nations, et fait mieux que le Vietnam, premier fournisseur, avec 6,8% et le Cambodge, dauphin, avec 6%. Cette performance est à prendre avec beaucoup de sérieux, quoiqu’elle passe malheureusement sous silence. Car, cette fois-ci les textiliens ont bien su profiter des conditions politiques peu propices de leurs concurrents méditerranéens, contrairement aux professionnels du tourisme. En même temps, ils ont bien su gagner des parts de marché en mieux vendant la proximité géographique, améliorant ainsi leur compétitivité vis-à-vis des Asiatiques. Cet environnement est propice à une véritable «renaissance» du secteur, car disposant de réelles marges d’amélioration à quelques mois de la signature avec l’État d’un écosystème sectoriel dont l’ambition est de mettre à la disposition de ce secteur les moyens à même de le mettre à niveau et de hisser sa compétitivité. C’est donc la bonne nouvelle de cette rentrée mais point d’euphorie et place au travail pour gagner la place de leader qui ne serait pas volée.
