Opinions

L’ultime chance

Le dialogue social était au rendez-vous hier pour une ultime tentative de colmater les brèches. Gouvernement et partenaires sociaux se sont donné une dernière chance afin de dissiper un malentendu qui a exagérément enflé. Et demain, les enseignants stagiaires seront une énième fois dans la rue pour forcer l´Exécutif à céder. Deux dossiers majeurs qui vont conditionner les six mois nous séparant des élections législatives, d’où un risque élevé de politisation, voire de manipulation. Car en l’absence d’arguments solides de valeur aujourd’hui, certaines formations politiques exploitent les tensions sociales à des fins politiciennes. Elles ont le droit d’exprimer leur solidarité à ces mouvements de protestation, mais pas au point d’en faire un outil de discrédit à l’égard de l’État. Les dernières péripéties du dossier des enseignants stagiaires, récupéré dans le «temps mort» par certains partis de renom et des mouvements non reconnus, nous renseignent sur le danger qui plane çà et là. Quant au gouvernement, il y a lieu de faire preuve de flexibilité dans le respect des engagements de l’État. Il ne s’agit pas d’embaucher à tour de bras ou de recruter sans concours, mais d’imaginer des pistes de sortie qui soignent l’image de chaque partie, comme d’ailleurs pour le dossier de la retraite. Il ne faut surtout pas adopter une démarche où il y aurait des vainqueurs et des vaincus. En politique, on peut obtenir la même chose de différentes manières et la force n’a jamais été fédératrice, d’où la responsabilité politique, très complexe certes, du cabinet Benkirane. Un mois d’avril décisif en vue. 



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