Opinions

Jalousie maladive

La meilleure réplique marocaine aux divagations du chef de la diplomatie algérienne était la tenue du Forum des affaires maroco-éthiopien, à Adis-Abeba. Il fallait certes réagir de façon à remettre ce ministre égaré à sa place, mais la véritable réponse est certainement sur le terrain. L’Éthiopie, un géant africain fort de ses 120 millions d’habitants, est un gros marché qui présente des opportunités d’affaires indéniables.

Certes, c’est un pays agricole, mais qui a un réel souci en termes de sécurité alimentaire de part le modèle d’agriculture suivi depuis des décennies. Maintenant, grâce au projet de l’OCP, en joint-venture avec le gouvernement éthiopien, Adis-Abeba découvre les vertus du business gagnant-gagnant avec un partenaire sérieux qu’est le Maroc.

Au Forum des affaires maroco-éthiopien, des Marocains sont partis avec des idées concrètes d’investissement, notamment en agro-industrie, en immobilier et en d’autres secteurs. Et désormais, là où les opérateurs marocains, publics et privés, atterrissent en Afrique, ils sont accueillis avec les honneurs. Pourquoi jouissent-ils alors de cette faveur ? C’est justement la question légitime que posait un homme d’affaires au ministre algérien, lors du forum des hommes d’affaires algériens. Abdelkader Messahel, qui savait pertinemment que le Maroc a largement devancé son voisin sur ce terrain, est allé dans la diversion au lieu de confronter la réalité en envisageant des solutions pour ses compatriotes. En tout cas le Maroc est disposé à aider ses frères-voisins sur ce registre, encore faut-il qu’ils libèrent les demandes d’agrément d’investisseurs et banques marocaines bloquées par Alger depuis 2005 !



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