Opinions

Histoire de «tweets»

La photo prise à Paris, sur laquelle figurent le roi Mohammed VI, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane et le chef de gouvernement libanais Saâd Hariri, que ce dernier a «tweetée» avec comme légende «no comment», est éloquente. Les relations entre les monarchies du Golfe et du Maroc sont tellement profondes qu’aucune crise passagère ne saurait les affecter. Car, il faut l’admettre, ce qui se passe entre l’Arabie saoudite et les Émirats, d’une part, et le Qatar de l’autre finira par se dissiper, et bien malin celui qui croit pouvoir profiter de ce différend pour se positionner d’un côté ou de l’autre. Le royaume du Maroc, fort de ses douze siècles d’histoire et de civilisation, a témoigné de la maturité dans la gestion de tels conflits, entre frères. C’est pourquoi, dès le premier jour, il a su prendre ses marques et se tenir à l’écart de cette fâcheuse querelle interne. Près d’une année plus tard, cette photo vient répondre à plusieurs interrogations, atténuer les inquiétudes et redonner un nouvel élan au canal Maghreb-Machreq. Ceux qui lisent bien l’histoire se rappelleront que lors de ces quarante dernières années, les différentes guerres et crises du Golfe ainsi que le conflit du Sahara, ont resserré les rangs des deux monarchies sous l’impulsion des rois qui s’y sont succédé. C’est pourquoi cette photo montre que les relations des deux royaumes ne peuvent être affectées par des tweets çà et là, quel qu’en soit le contenu. Les relations bilatérales obéissent à des codes que seuls les deux chefs d’État détiennent. 



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