Et maintenant ?
Comme nous le disions dans notre livraison d’hier, 25 octobre, la reddition des comptes retrouve son esprit et son âme. L’étape suivante consiste à en faire le symbole du présent et de l’avenir. Et sur ce registre, les partis politiques ont une responsabilité indéniable car ces responsables gouvernementaux sont issus des partis qui les choisissent et leur permettent de gravir les échelons pour qu’un jour ils atteignent des postes de commande de la chose publique. Et c’est justement là où réside la responsabilité d’un parti, dont l’une des missions est d’être précurseur des valeurs et de la morale.
Or, aujourd’hui ce n’est guère le cas. Et puisque nous sommes dans cette dynamique de reddition de comptes, de morale et de transparence, il faut qualifier d’aucuns par leur nom car certaines formations politiques dans une course effrénée à l’arithmétique des sièges parlementaires et communaux, recrutent, blanchissent et placent des voyous et des repris de justice. Ceux qui demanderaient des noms pour y voir plus clair, nous pouvons leur exhiber, preuves à l’appui, des dizaines d’articles de presse, des fraudes de certains et des détournements de deniers publics.
Et dans cet exercice de bas étage, opposition et majorité font classe commune ! C’est pourquoi, nous croyons dur comme fer que le rôle du parquet général, qui vient de quitter la tutelle de l’Exécutif, a un rôle historique dans la moralisation de la vie publique. Encore faut-il qu’il n’y ait pas deux poids et deux mesures afin de donner un sens à cette noble action.