Édito. Marathon man
Lorsque vous tapez «Ryad Mezzour» sur Google, vous avez la confirmation que ce ministre est très actif. C’est peut-être même celui qui est le plus présent sur le terrain. Le ministre de l’Industrie et du Commerce était à Dakhla, mercredi dernier, pour la 5e édition des Journées internationales de macroéconomie et de finance.
Après avoir atterri à Rabat, en fin d’après-midi, il a mis le cap sur Casablanca afin de rencontrer le management et la rédaction du groupe Horizon press dans le cadre de L’invité des ÉCO. «Comment faites-vous, Monsieur le ministre, pour être partout à la fois ? Comment faites-vous pour tenir ce rythme ?», lui a-t-on demandé en aparté.
«C’est un honneur de servir mon pays. J’ai énormément de chance et je ne vais pas me plaindre», rétorque-t-il.
Fier de son pays et de ses réalisations, il a, comme à son habitude, mis en avant l’importance du «made in Morocco». Tout en assurant que l’image de nos produits à l’étranger est excellente, Mezzour admet qu’il y a encore du travail à faire pour convaincre les Marocains de leur fiabilité. Il est vrai que tout ce qui provient de l’étranger, dans notre inconscient, est souvent un gage de qualité. Mais aujourd’hui, notre production locale est devenue une véritable référence mondiale, notamment dans des secteurs comme l’automobile, le phosphate, l’aéronautique et le textile.
Lorsque vous tapez «Ryad Mezzour» sur Google, vous trouverez beaucoup d’informations, mais vous ne saurez pas que ce ministre n’a pas pris la grosse tête, qu’il est humble, souriant et accessible. Ses sources d’inspiration ? Nizar Baraka et Moulay Hafid Elalami. L’entretien en vidéo sera bientôt en ligne sur nos supports digitaux. Ne manquez pas Ryad Mezzour, l’homme qui ne s’arrête jamais !
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
