Édito. L’offre Maroc
Il s’agit d’une étape importante pour le Royaume. Un véritable virage économique, social, environnemental et technologique.
Grâce à l’hydrogène vert, le Maroc va pouvoir attirer plus d’investisseurs souhaitant produire industriellement de l’hydrogène vert et ses dérivés. Cette filière couvre la production d’électricité renouvelable et l’électrolyse, jusqu’à la transformation de l’hydrogène et la logistique.
Dans l’entretien qu’il nous a accordé (voir page 8), Mohcine Jazouli, ministre délégué à l’Investissement, met en avant un «tournant pour l’économie marocaine» grâce à la Vision Royale. Même si rien n’a encore été signé, près d’une centaine d’investisseurs, nationaux et internationaux, ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt. Une assiette foncière significative de 1 million d’hectares a été identifiée pour lancer les projets de production d’hydrogène vert.
Pour réussir son pari, le Royaume intègre dans son pack des incitations fiscales et douanières alléchantes comme l’exonération du droit d’importation ou celle de la taxe sur la valeur. La création de zones d’accélération industrielle dédiée est un autre atout de taille. Le Maroc va-t-il s’inspirer de pays comme l’Allemagne, le Japon ou encore l’Australie qui ont fait de l’hydrogène vert une véritable priorité ? Subventions pour la recherche, réductions d’impôts, crédits, exonérations fiscales… autant de mesures pour soutenir le développement de l’hydrogène vert dans ces pays. Chez nous, la nouvelle Charte de l’investissement offre un cadre incitatif clair pour les investissements liés à l’hydrogène vert et le Chef du gouvernement n’a pas caché son optimisme pour ce projet d’envergure. À suivre.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
