Edito. Le Maroc de demain
Les chiffres ne constituent pas une fin en soi. Derrière les statistiques du recensement 2024 se cache une question cruciale de planification stratégique. Pour les décideurs, ces données ne se limitent pas à une simple cartographie de la population, mais serviront de guide essentiel. Elles orienteront les investissements dans les infrastructures, la santé, l’éducation et permettront d’ajuster les politiques sociales aux besoins réels des Marocains.
Ce recensement est donc un levier de démocratie, assurant une répartition plus équitable des ressources et une meilleure représentativité des citoyens dans les institutions.
Ahmed Lahlimi, Haut-Commissaire au Plan (HCP), a été clair : le recensement ne vise pas à porter atteinte aux droits des Marocains, ni à interférer avec les aides sociales des familles vulnérables. Le questionnaire ne distingue ni les riches des pauvres, ni les biens des ménages.
Les données collectées ne seront pas croisées avec d’autres bases de données administratives. Et la logistique de cette opération est impressionnante : 55.000 participants, principalement jeunes et diplômés, et des outils modernes comme les tablettes.
Objectif final : obtenir des données fiables, le plus proche possible de la réalité. Ce recensement se veut un reflet de notre Maroc en pleine mutation. C’est un outil important qui nous permettra d’anticiper les transformations futures. Nous souhaitons tous savoir qui nous sommes devenus et quelle direction nous voulons prendre.
Le recensement 2024 est une occasion de réévaluer notre trajectoire, d’affiner nos choix de politiques publiques et de tracer un chemin clair pour l’avenir. Tout cela explique pourquoi ce recensement est important.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO