Opinions

Edito. La cherté comme catalyseur

Souligner l’importance cruciale de la gestion de l’eau reviendrait à rappeler une vérité universellement reconnue. Notre pays se trouve justement à un carrefour décisif, où valoriser chaque goutte devient impératif. Malgré les précipitations récentes, le Maroc, comme bien d’autres pays, a encore soif. Et ce ne sont pas nos habitudes actuelles de consommation qui permettront de changer la donne.

À cet égard, le choix de la Tunisie de revoir à la hausse les tarifs de l’eau potable, comme solution pour pousser les consommateurs à adopter une utilisation responsable, donne à réfléchir. Faut-il que la pression financière soit l’unique catalyseur de la prise de conscience collective ? Ne l’oublions pas, la rareté engendre naturellement la cherté.

Pourtant, la réponse ne se limite pas à un simple ajustement des prix, approche qui risquerait de porter préjudice aux plus vulnérables parmi nous, sans véritablement promouvoir une culture de conservation de l’eau. L’essence même de la solution réside dans notre capacité collective à adopter des comportements de consommation responsables.

Des stratégies diverses s’offrent à nous, appuyées par une politique tarifaire équitable et réfléchie. Nous pourrons alors atteindre l’objectif d’une gestion de l’eau plus intégrée et pérenne. En somme, c’est tout notre lien à l’eau qu’il nous faut repenser, non plus comme une commodité, mais plutôt comme un héritage précieux à préserver.

Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO


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