Opinions

Descente aux enfers

C’est le pire scénario qui a été malheureusement retenu pour La Samir, la liquidation judiciaire. On ne reviendra pas sur les causes de cette descente aux enfers et les péripéties de ce mauvais feuilleton. À présent, il faut bien traiter ce triste dossier de façon à épargner les 6.000 familles qui vivent de cet ex-fleuron de l’industrie marocaine. Certes, ce sera un long processus de liquidation, mais il faudrait, dès lors, mettre sur la table un plan «B» pour sauver l’emploi. Car, pour mieux cerner l’impact, il faudrait le mettre dans son réel contexte. Ce sera toute une ville qui subira, de plein fouet, les conséquences de cette chute spectaculaire et pour le moins inattendue d’une compagnie qui, juste en 2015, était à la tête des entreprises marocaines dépassant au passage des mastodontes tels que l’OCP et Maroc Telecom ! Entre appels d’offres, expertises, inventaires, recensement des participations et préparation de plans de sorties pour les filiales, il se passera des mois avant que l’État marocain en atténue les effets finaux. La responsabilité du gouvernement est aujourd’hui plus que jamais cruciale à l’égard du capital humain. Il faudrait s’attabler avec les syndicats pour réfléchir ensemble sur des pistes de sortie qui puissent garantir tous les droits des salariés. C’est la priorité des priorités. Autrement, les pertes qu’encaisserait l’État en milliards de dirhams sont le résultat d’une énième opacité héritée depuis une vingtaine d’années. Un véritable gâchis !



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