Opinions

Creuser pour avancer

Le HCP a signalé, dans un récent rapport, que la pauvreté recule. C’est une bonne nouvelle de laquelle on ne peut que se réjouir. Or, le citoyen lambda n’appréhende pas la situation de la même manière, se basant, lui, sur la réalité sur le terrain.

Dans la rue, à l’école, à l’hôpital, un peu partout, il voit des milliers de marchands de fortune, il assiste à une ruralisation des villes, et le phénomène de mendicité atteint des niveaux records! Et puis le problème de la pauvreté au Maroc n’est pas qu’une question de chiffres, c’est surtout une affaire de distribution inégale des richesses. Ce sont ces 15% de Marocains qui accaparent 85% de la richesse du pays, sans que cela ne se répercute sur l’économie nationale, au moins! Le souverain l’avait signalé dans un discours, répétant deux fois la phrase, depuis lors, célèbre : «où est la richesse?». Il est donc plus opportun d’analyser les catalyseurs du développement humain au Maroc pour mieux comprendre l’évolution de la pauvreté, dans un sens comme dans un autre.

Éducation, santé et emploi sont les trois piliers, dont l’ordre n’est pas anodin, qui déterminent ce développement et catégorisent la société en trois couches universellement connues. Les riches, la classe moyenne et les pauvres.

Dans notre pays, la majorité de la classe moyenne est en passe d’être rattrapée par la pauvreté, ce qui menace l’équilibre de la société. La vision de l’INDH, lancée en 2005, voulait logiquement tirer les pauvres vers le haut et, pourquoi pas, en renforcer partiellement les rangs de la classe moyenne. L’échec a malheureusement été cuisant, comme cela a été dit par le roi. Il est temps de faire face à la situation en déterminant les causes et les responsabilités pour mieux avancer.



Informel : derrière les chiffres du HCP


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