Opinions

Cacophonie pédagogique

Partout où existe un flou juridique, la «loi du plus fort» devient la devise. Ceci d’autant plus lorsque le consommateur final n’a d’autre choix que d’abdiquer. C’est clairement le cas du business des manuels scolaires importés.

Les écoles confectionnent leurs listes annuelles à leur guise, les importateurs jonglent entre la demande et les avantages consentis par les éditeurs, les libraires appliquent des marges conséquentes, surtout sur les livres les plus «recherchés»… et le consommateur paie le prix fort, sachant que, dans de nombreux cas, des manuels ou des livres ne quittent pas les cartables tout au long de l’année scolaire.

Bref, un diktat à tous les étages subi, en bout de chaîne, par les parents. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons assisté à une floraison d’options alternatives, telles que les Bourses aux livres, mais même cette solution tombe à l’eau étant donné la cadence à laquelle sont changés les manuels exigés, chaque année. Et même si certains établissements ont pu convaincre que le recours aux manuels électroniques était, entre autres raisons, pensé pour remédier à cette problématique, nombreux sont les livres justement pour lesquels les accès sont vendus, alors qu’ils sont disponibles et moins chers, voire gratuitement, sur le net. Une grande cacophonie à laquelle il est urgent de remédier sans délais… et on ne parle même pas de la teneur des contenus !

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO

 


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