Bank Al-Maghrib, la culture de la transparence (Edito)
En matière de transparence, Bank Al-Maghrib est un exemple à suivre. Elle est en effet placée en tête des priorités. Au point que le Fonds monétaire international en fasse l’éloge. L’institution qui vient de terminer une mission au Maroc, portant sur les pratiques de la Banque centrale dans cinq de ses principaux domaines de prédilection, a conclu que les pratiques de transparence de BAM, notamment en matière de politique monétaire et de stabilité financière, sont «élargies et exhaustives».
Et ce n’est pas tout, sur le volet gouvernance, les équipes du Fonds jugent «robustes» les pratiques déployées par l’institut d’émission. De quoi lui permettre «de jouir d’une confiance notable auprès de ses parties prenantes rencontrées».
Le FMI a néanmoins émis des recommandations. Elles concernent, notamment, la publication d’informations ou d’explications d’ordre pédagogique complémentaires, la politique de change ou encore la gestion des réserves de change.
Le régulateur du secteur bancaire n’a pas attendu en déployant une feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations dont le suivi sera assuré par ses organes de gestion. L’idée est d’ancrer davantage sa culture de transparence dans ses processus opérationnels.
BAM, qui fait partie des toutes premières banques centrales à participer, sur une base volontaire, au déploiement pilote du Code de transparence des banques centrales, compte, pour ce faire, continuer à en renforcer la dynamique d’amélioration en procédant à sa revue exhaustive régulièrement et à le maintenir au niveau des meilleurs standards.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO