Maroc

Zellidja passe au vert

Si le résultat net de Zellidja en ce premier semestre de 2016 est positif, rien ne permet de prévoir que ce sera le cas en fin d’année. Son résultat d’exploitation est déficitaire de -590.000 DH.

Zellidja, qui détient dans son portefeuille trois filiales – la société immobilière Al Ain, Fénie Brossette et Fonderies de Plomb de Zellidja (SFPZ) – arrive à sortir la tête de l’eau grâce à un résultat non courant de 2,8 MDH à fin juin 2016 au lieu d’un déficit de 87,1 MDH à la même période une année plus tôt. En effet, d’après les analystes de BMCE Capital Bourse, la filiale de la Somed enregistre même une amélioration au niveau de son résultat net qui passe d’un déficit de 86.580 DH à 11.000 DH «principalement grâce aux efforts déployés pour la maîtrise des charges, alors que le semestre reste marqué par l’arrêt de l’activité de la fonderie».

D’ailleurs, gageant de la mauvaise santé de la société, le résultat d’exploitation se replie de 35% à -590.000 DH suite à la baisse des produits et titres de participation. De son côté, le résultat financier passe de 967.000 DH à 3,4 MDH en raison principalement de l’allégement de 71% des charges financières. Au volet bilanciel, le fonds de roulement stagne à 78,17 MDH, tandis que le besoin en fonds de roulement recule de 16% à 35 MDH. Par conséquent, la trésorerie nette enregistre une amélioration de 5,6% à -113,2 MDH. Sur le plan des perspectives, les analystes rappellent qu’«en dépit d’une situation délicate notamment pour l’activité minière, le management de la société poursuit ses efforts de prospection auprès d’opérateurs miniers internationaux pour la location de son unité industrielle».

En effet, il faut rappeler que la signature en 2014 d’un contrat de bail de la fonderie avec l’indien Indo Minerals and Metals Morocco (IMMM) s’étalant sur dix ans, avec possibilité de le prolonger en cas d’entente et de bénéfices partagés, n’a pas été concluante. L’indien n’aurait exploité la fonderie que durant un mois l’année écoulée avant de plier bagage. Or, depuis 2011, la fonderie peinait à s’approvisionner en matières premières riches en plomb, ce qui la contraignait à recourir à des matières plus complexes (plomb argentifère). À cette contrainte se sont ajoutées, depuis le dernier trimestre de 2011, des difficultés pour l’importation des matières secondaires de plomb. La société pourrait encore donc finir l’année sur un déficit.


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