Maroc

Une question de trajectoire

Ils sont 426.000 jeunes Marocains qui passeront leur baccalauréat cette année, en session de juin, laquelle démarre dans quelques jours. Ce volume représente 18% de plus que celui de l’année précédente et, donc, plus encore d’ambitions de carrières et de rêves d’avenir. Car, nous le savons, le virage du baccalauréat est décisif. Il marque un choix de vie, une destinée.

Mais, lorsque nombreux sont les jeunes qui n’arrivent toujours pas à se projeter même en ayant atteint ce niveau de scolarité, nous avons le droit de nous inquiéter. Cela veut dire que : soit la confiance dans le système d’enseignement manque, soit les perspectives post-études ne sont pas claires, soit le manque d’informations et d’assurances est flagrant. Et, en somme, c’est un peu le mix des trois possibilités qui s’applique chez nous. Voilà pourquoi les belles promesses apportées par la réforme de l’enseignement devraient se concrétiser rapidement. Voilà, également, pourquoi il faut communiquer clairement sur les grandes nouveautés et tracer des perspectives claires pour que le jeune étudiant puisse se projeter.

C’est, par ailleurs, aussi une raison de construire un mécanisme d’orientation efficace et qui s’inscrive dans la durée. Il ne s’agit pas, en effet, juste de «caser» les quelque centaines de milliers de bacheliers diplômés chaque année. Tout l’enjeu est de tracer une trajectoire aux futures ressources humaines et de s’assurer qu’elle soit sécurisée.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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