Maroc

Transition industrielle : l’EIGSI, acteur engagé de la formation d’ingénieurs

Dans un Maroc en pleine mutation industrielle et technologique, la formation d’ingénieurs qualifiés devient un enjeu stratégique. Installée à Casablanca et forte de plus d’un siècle d’expertise en France, l’École d’ingénieurs polyvalents (EIGSI) s’impose comme un acteur clé de cette dynamique. Grâce à un double diplôme reconnu à l’international, une pédagogie modulable et une étroite collaboration avec le tissu industriel, l’établissement prépare une nouvelle génération d’ingénieurs capables de répondre aux exigences du marché national et aux ambitions d’un Royaume tourné vers l’innovation et la performance.

Alors que le Maroc accélère sa transition industrielle et technologique, la formation d’ingénieurs hautement qualifiés s’impose comme un impératif. L’École d’ingénieurs polyvalents (EIGSI), forte de son ancrage historique en France depuis 1901 et de sa présence à Casablanca, s’inscrit pleinement dans cette dynamique nationale. Reconnue par la Commission des titres d’Ingénieur (CTI) et par l’État marocain, l’institution offre un double diplôme de portée internationale, répondant aux exigences d’un marché de plus en plus concurrentiel.

Une flexibilité au service des ambitions stratégiques du Royaume
L’école propose une formation d’ingénieur en cinq ans, modulable selon les ambitions de ses étudiants. Ces derniers peuvent ainsi suivre trois années au Maroc avant d’intégrer le campus de La Rochelle pour les deux années suivantes. Ils ont également la possibilité d’effectuer l’intégralité du cursus à Casablanca, selon la spécialisation choisie.

Cette flexibilité académique est conçue pour favoriser à la fois la mobilité internationale et l’insertion locale. L’offre de formation couvre un spectre large de disciplines d’avenir, à savoir conception mécanique industrielle, mécatronique, intelligence artificielle et big data, énergie et environnement, ingénierie de la santé, industrie 4.0, transition environnementale ou encore performance industrielle. Une licence sur trois ans en aéronautique et logistique vient également renforcer le dispositif, en phase avec les besoins spécifiques du secteur industriel du Royaume.

Cette spécialisation répond à une priorité stratégique, celle de former 100.000 ingénieurs, cadres intermédiaires et techniciens supérieurs d’ici 2026. Un objectif ambitieux dans un pays confronté à un déficit structurel en compétences techniques, malgré une croissance soutenue dans des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique ou les infrastructures. Le programme vise ainsi à former des profils opérationnels immédiatement mobilisables dans les entreprises marocaines, en s’appuyant notamment sur des partenariats solides avec les industriels.

Des lauréats qui trouvent leur place
Les débouchés sont nombreux et variés. Les diplômés de l’EIGSI peuvent intégrer les grandes entreprises du secteur aéronautique ou logistique, rejoindre les rangs de l’administration publique, ou encore se lancer dans l’entrepreneuriat. Des domaines connexes comme la cybersécurité, l’intelligence artificielle ou le big data constituent également des débouchés naturels pour ces jeunes ingénieurs.

Avec 46 semaines de stages intégrées au cursus, soit près d’une année d’expérience en entreprise, les étudiants bénéficient d’une immersion professionnelle précoce. Cette orientation vers la pratique contribue fortement au taux d’insertion impressionnant de l’école. 97% des diplômés trouvent un emploi moins de trois mois après l’obtention de leur diplôme. L’EIGSI mise par ailleurs sur l’ouverture internationale.

Grâce à un réseau de plus de 80 partenaires académiques dans le monde, les étudiants peuvent enrichir leur parcours par des échanges universitaires et des projets collaboratifs transnationaux. Ce positionnement mondial, conjugué à une forte intégration dans le tissu économique local, constitue un levier d’attractivité majeur pour les futurs candidats. L’établissement poursuit par ailleurs une politique de partenariats stratégiques avec les entreprises, facilitant l’accès aux stages et à l’emploi.

Cette démarche pragmatique vise à aligner en permanence les contenus pédagogiques avec les évolutions du marché du travail, réduisant ainsi le décalage souvent constaté entre l’enseignement supérieur et les attentes des employeurs. Alors que les inscriptions pour la rentrée 2025/2026 sont ouvertes, avec une session de concours, l’École d’ingénieurs polyvalents entend confirmer son rôle de passerelle entre formation académique d’excellence et réalité industrielle.

Le cycle commence par deux années de classes préparatoires intégrées, avant d’évoluer vers un cycle ingénieur à partir de la troisième année, marqué par une année de tronc commun puis des spécialisations ciblées. En s’appuyant sur une pédagogie tournée vers l’innovation, une reconnaissance institutionnelle des deux côtés de la Méditerranée, et une capacité à répondre aux priorités industrielles du Maroc, l’EIGSI incarne une réponse concrète aux défis de l’employabilité et de la montée en compétences. Dans un pays qui aspire à devenir une plateforme technologique régionale, la formation des ingénieurs constitue une pièce maîtresse du puzzle.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO



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