Textile. La traçabilité, un maillon important de la chaine de production (VIDEO)
Recycler pour assurer la circularité dans le textile, c’est un bon départ pour l’industrie. Toutefois, plusieurs défis sont à surmonter dans ce sens, notamment en impliquant toute la chaîne de valeur du secteur, en termes de traçabilité, de technologie, ou encore d’investissement.
Après avoir traité des défis entravant la transition du textile vers la circularité, notamment sa mise à niveau à travers un changement de mindset, une transformation complète de la chaîne de production ou encore l’engagement de financements importants, le deuxième panel de la table ronde a traité de la thématique «Circularité, de l’ambition à l’action». Animé par Karla Magruder, fondatrice de l’ONG Accelerating Circularity, ce panel a connu la participation de Matthijs Crietee, secrétaire général de l’International Apparel Federation (IAF), Abdelkader Amoche, directeur commercial de Haelixa AG, et Sohaib Affach, responsable de la plateforme de recyclage de Hallotex à Tanger.
Il ne suffit pas d’avoir un système de collecte et de recyclage performant dans le textile pour dire que la circularité est atteinte. «Afin que cette dernière soit déployée à grande échelle, il faut une traçabilité. L’utilisation de produits recyclés apporte une valeur ajoutée à la marque, aux consommateurs et aux producteurs», affirme Abdelkader Amoche.
En effet, l’entreprise fait valoir sa technologie qui permet de prouver que le produit est recyclé dans son intégrité à partir de la fibre jusqu’au produit fini.
«Dans ce sens, nous avons besoin de beaucoup d’engagement, ce n’est pas un seul acteur qui doit le faire. Nous avons tous les mêmes objectifs à atteindre, ceux du développement durable», confirme-t-il.
La traçabilité apportera une valeur ajoutée et sera une manière de prouver que l’industrie est encore responsable du développement durable. Karla Magruder ajoute que «les acteurs doivent démontrer qu’ils sont responsables dans l’utilisation des produits chimiques, de l’électricité et de l’eau. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser un produit recyclé».