Maroc

Stress hydrique : la SRM Casablanca-Settat mise sur les stations monoblocs (VIDEO)

La Société régionale multiservices Casablanca-Settat accélère le déploiement de 28 stations monoblocs de dessalement et de déminéralisation. Une réponse rapide et structurante pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable, portée par une technologie efficace et un engagement fort des autorités locales.

La rareté de l’eau s’impose aujourd’hui comme l’un des enjeux majeurs pour la région Casablanca-Settat. Confrontée à un stress hydrique croissant, aggravé par les effets du changement climatique et une pression démographique soutenue, la Société régionale multiservices (SRM) Casablanca-Settat multiplie les initiatives pour sécuriser l’accès à l’eau potable. Dernière en date, l’accélération de son programme de stations monoblocs, combinant dessalement d’eau de mer et déminéralisation des eaux saumâtres.

Ce programme, piloté en coordination avec le ministère de l’Intérieur et le Conseil de la région Casablanca-Settat, prévoit l’installation de 28 stations monoblocs utilisant la technologie de l’osmose inverse.

L’objectif est de produire 8 millions de mètres cubes d’eau par an. Il s’agit d’une solution à la fois rapide, efficace et respectueuse de l’environnement, qui permet de traiter l’eau à un niveau de qualité répondant aux normes de potabilité, tout en limitant l’empreinte écologique.

Une réponse d’urgence, un modèle d’agilité
Dans le contexte actuel, où les besoins en eau potable explosent durant la saison estivale, notamment dans les provinces de Settat, El Jadida, Berrechid et Sidi Bennour, la réponse de la SRM est résolument orientée vers l’efficacité.

Avec un taux d’achèvement des travaux dépassant les 60%, 17 stations sont déjà opérationnelles sur les 28 prévues. Leur déploiement repose sur une approche modulaire, qui permet des installations rapides, bien plus agiles que les infrastructures conventionnelles, souvent longues à mettre en œuvre.

Le coût global du projet atteint 400 millions de dirhams, dont 128 millions financés par la région Casablanca-Settat. Une mobilisation qui illustre la volonté des autorités locales et des opérateurs publics d’agir rapidement face à une crise qui ne cesse de s’intensifier.

Technologie, rapidité et rentabilité
Les stations monoblocs séduisent par leur triple avantage : rapidité d’installation, souplesse opérationnelle et maîtrise des coûts. Leur architecture simplifiée permet une mise en service accélérée, tout en optimisant les ressources humaines et financières mobilisées.

«Ce projet est la preuve de notre engagement à garantir l’approvisionnement en eau potable pour les habitants de la région», souligne Mouhcine Moursli, chef du service d’exploitation d’eau potable à la SRM Casablanca-Settat.

Et de conclure : «Nous œuvrons pour achever l’ensemble des stations d’ici la fin de l’année». Alors que la raréfaction de l’eau devient une contrainte structurelle, cette initiative marque un pas décisif vers une meilleure résilience territoriale. Plus qu’une solution d’urgence, les stations monoblocs s’affirment comme un levier stratégique pour anticiper les défis de demain.

S.R. / Les Inspirations ÉCO



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