Solidarité en Action : La région Fès-Meknès se joint à l’élan national
Dans un remarquable élan de générosité, vêtements, couvertures, et denrées alimentaires affluent vers les zones dévastées par le séisme. Comités de surveillance et associations locales veillent à l’efficacité de cette action humanitaire. Une mobilisation régionale exemplaire qui s’étend des montagnes de Tahla aux provinces de Boulemane, Missour, Sefrou, ou encore Taza.
Après la mobilisation sans précédent des donneurs de sang dès les premières heures ayant suivi le séisme dévastateur, la population de Fès-Meknès s’est engagée dans une impressionnante collecte de dons en faveur des zones sinistrées. En s’unissant comme un seul Homme, les habitants ont montré la force de leur solidarité. Dès le lendemain du tremblement de terre, des points de collecte ont été établis dans plusieurs quartiers de Fès, pour permettre de rassembler des vêtements, des couvertures et des denrées alimentaires destinées aux victimes.
L’ampleur de la mobilisation n’a cessé de croître depuis lors, avec des centaines de citoyens venant de différents quartiers et villes des alentours. À Fès, les initiatives de soutien aux victimes du séisme ont foisonné, avec la mise en place de deux comités de surveillance composés de militants des droits de l’Homme. Ces structures veillent à la transparence et à l’efficacité de la collecte et de la distribution des aides.
Une implication régionale
Ce qui est remarquable, c’est la diversité et le nombre d’associations et organisations locales impliquées dans ces actions. Toutes animées d’un enthousiasme contagieux et d’un esprit de solidarité exemplaire. Parmi ces initiatives louables, citons notamment celle lancée depuis Tahla, à Taza, et qui cible spécialement les villages de la commune d’Adassi, particulièrement endommagée par le séisme. Des opérations similaires ont été menées dans d’autres provinces, comme à Boulemane, Missour, Sefrou et Taza. Signalons enfin que plusieurs bienfaiteurs se sont également portés volontaires pour financer le transport de ces cargaisons jusqu’aux zones endeuillées.
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO
