Signature d’une convention tripartite entre les ministères de la Santé et de l’Intérieur et l’UNICEF
Une convention tripartite visant à améliorer la santé maternelle et infantile, a été signée, jeudi à Skhirat, par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, le ministre de la Santé, Anas Doukkali et la représentante de l’UNICEF au Maroc, Giovanna Barberis.
La signature de cette convention a eu lieu en marge des premières Assises nationales du développement humain qui se tiennent sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI sous le thème « Développer la petite enfance, un engagement envers l’avenir ».
Cette convention a pour objectif d’apporter une réponse intégrée aux différents enjeux et défis de l’amélioration de la santé et de la nutrition maternelle et infantile à travers le renforcement du dispositif de santé communautaire pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile en milieu rural et la mise en place d’une approche intersectorielle focalisée principalement sur la malnutrition.
Elle a également pour but de lutter contre la malnutrition et les problèmes de croissance chez la petite enfance à travers la mise en place d’une structure intersectorielle chargée de la sensibilisation, du suivi et du soutien des familles et des professionnels au niveau régional.
Dans une déclaration à la presse, Doukkalii a indiqué que cette convention contribuera indéniablement au renforcement des programmes d’amélioration de la santé maternelle et infantile mis en place par le ministère de la santé, et ce à travers le renforcement du dispositif de santé communautaire et des systèmes de santé primaire.
Le ministère veillera, dans le cadre de la mise en oeuvre de cette convention, à tirer profit de l’expertise de l’UNICEF dans ce domaine et à accompagner l’enfant de la période de grossesse aux 1.000 jours suivant la naissance à travers un programme de nutrition équilibrée afin de pallier aux problèmes de croissance qui touchent 15% des enfants marocains, a ajouté le ministre.
Il a noté que l’objectif est également d’assurer à l’enfant une croissance normale et une meilleure intégration à l’école et dans la vie socio-professionnelle.
De son côté, Bouyab a mis en relief l’importance qu’accorde le ministère de l’Intérieur et la Coordination nationale de l’INDH à l’organisation de ces premières assises nationales de développement humain, relevant que cet événement offre une opportunité aux différents partenaires d’échanger et de mener une réflexion profonde sur le développement du capital humain en général et de la petite enfance en particulier.
Pour sa part, Barberis s’est félicitée la coopération entre l’UNICEF et le Maroc dans le domaine de l’enfance, relevant que cette convention ambitionne la mise en place d’un modèle de santé communautaire qui cible les franges les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants.
Barberis a en outre fait part de la disposition de l’UNICEF de renforcer son partenariat avec le Royaume en faveur du bien-être de tous les enfants du Maroc.
La phase III de l’INDH accorde une grande importance à la question de la nutrition et de la santé de la mère et de l’enfant et envisage une série d’initiatives qui visent à réduire la mortalité maternelle et infantile dans les zones rurales à travers l’accès à l’accouchement en milieu surveillé, la généralisation du suivi prénatal et postnatal, l’amélioration de l’offre de soins dédiée aux nouveaux-nés et l’amélioration de la qualité de la nutrition.