Maroc

Samir : Le syndic obtient gain de cause

Le Tribunal de commerce de Casablanca a répondu favorablement à la demande du syndic judiciaire en accordant un nouveau délai de continuation de l’activité d’une durée de six mois.

Le syndic judiciaire de la Samir a finalement obtenu gain de cause. Le Tribunal de commerce de Casablanca a en effet répondu, mardi 21 juin, favorablement à sa demande en accordant un nouveau délai de continuation de l’activité d’une durée de six mois.

En comptant les premiers trois mois accordés le 21 mars, la raffinerie de Mohammedia dispose ainsi d’un délai total de 9 mois. Dans sa requête, le syndic a estimé que cette action est nécessaire pour donner de la visibilité aux partenaires de la société et notamment aux futurs fournisseurs. Les partenaires (les créanciers en fait) estiment justement que ce feuilleton a duré trop longtemps sans qu’aucune action sérieuse, pour trouver un arrangement, ne voie le jour. Certains d’entre eux ne voient pas d’un bon œil l’idée même du redémarrage de l’activité et estiment qu’elle ne protège pas les droits des créanciers, ni ceux des salariés d’ailleurs. Dans tous les cas, la Samir dispose d’une nouvelle chance pour faire tourner les machines. Depuis son installation, le syndic judiciaire a entrepris plusieurs actions pour trouver une porte de sortie qui arrangerait tout le monde.

Ainsi, La raffinerie de Mohammedia a en effet obtenu la levée des Avis à tiers détenteurs (ATD) de la douane et de la plupart des saisies conservatoires auprès du tribunal de commerce de Casablanca. Plusieurs démarches ont également été entreprises avec toutes les parties prenantes aussi bien au niveau interne qu’externe, et ce pour rependre l’activité de la raffinerie.

Le syndic indique, sur ce registre, que plusieurs réunions ont été tenues avec les directions concernées et les sous-traitants nationaux et internationaux, en vue de mettre en place un plan de redémarrage de la raffinerie, accompagné des besoins financiers, techniques, en matières premières et différents intrants. La démarche a été adoptée en vue d’assurer l’approvisionnement de la raffinerie en matières premières : des réunions ont été tenues avec les principaux partenaires, notamment les traders, fournisseurs de pétrole brut et institutions concernées (Marsa Maroc, ANP,…).

Pour rappel, la Samir, au terme du jugement prononcé par le Tribunal de commerce de Casablanca, en date du 21/03/2016, est mise en liquidation judiciaire avec continuation d’exploitation.


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