Bourita satisfait des réalisations du dernier Sommet de l’UA
Dans un entretien publié mardi par l’hebdomadaire Jeune Afrique, Bourita a observé que le sommet d’Addis-Abeba « s’est inscrit dans la logique de celui de Nouakchott » de juillet dernier, au cours duquel, rappelle la publication, les chefs d’État et de gouvernement avaient convenu d’accorder un mandat d’information exclusif à un mécanisme composé de la troïka de l’organisation panafricaine -le président en exercice de l’union, son prédécesseur et son successeur et du président de la commission.
« Comme vous avez pu le constater, pour la première fois, il n’y a pas eu de décision sur le Sahara », a indiqué le ministre dans cet entretien recueilli en marge du 32ème Sommet de l’UA, qui a clos lundi ses travaux dans la capitale éthiopienne, en faisant remarquer notamment que « dans le rapport du Conseil paix et sécurité, les trois paragraphes sur le Sahara ont été supprimés ».
« Mieux : un avis juridique, très intéressant a circulé, émis par le Nigeria (…) Il exclut, aussi bien au niveau des ambassadeurs que des ministres, l’évocation, la citation ou la référence à la question du Sahara, sous aucune manière et en aucune forme », a-t-il ajouté en expliquant que « c’est sur cette base que les paragraphes du Conseil paix et sécurité ont été supprimés ».
« C’est une évolution importante pour laquelle les choses sont aujourd’hui claires », a souligné Bourita.
Introduisant l’entretien, Jeune Afrique a rappelé que, selon un avis émis par le conseiller juridique de l’UA, le représentant permanent du Nigeria Bankole Adeoye, le Conseil paix et sécurité de l’institution panafricaine ne pourra plus « soulever, citer ou se référer à la situation au Sahara de quelque manière que ce soit ».
Toute mention du Sahara a donc été absente du rapport final du 32ème sommet de l’UA, observe l’hebdomadaire qui, en citant Bourita, souligne qu’il s’agit là d’« une première » et d’« une évolution importante ».