Réforme de l’enseignement. La Commission de suivi prépare sa réunion inaugurale
La commission nationale de suivi de la mise en œuvre de la loi-cadre devra lister les mesures urgentes à prendre une fois qu’elle sera dotée de son statut.
Le statut de la Commission nationale chargée du suivi de la réforme de l’éducation a été finalisé. Présidée par le chef de gouvernement, cette instancedevra assurer le contrôle de l’ensemble du dispositif relatif au plan législatif découlant de la loi-cadre, mais aussi proposer toute mesure sectorielle entrant dans son domaine de compétence. La nouvelle structure élargie devra surtout «faire respecter les délais de mise en œuvre de la réforme».
Outre le président de l’association des régions et le Haut-commissaire au Plan, la Commission nationale compte aussi l’ensemble des départements ministériels impliqués, le CESE et le Conseil supérieur de l’éducation. Le secrétariat permanent de la Commission sera quant à lui assuré par le département de l’Éducation nationale, qui devra élaborer un rapport d’ici la fin de l’année 2020 sur les réalisations de la commission. Si la Commission doit chapeauter le plan législatif découlant de la loi-cadre, d’autres attributions concernent son rôle en tant que principal organe de coordination via la préparation des contrats-programmes qui seront signés avec les AREF, sans oublier l’instauration de l’égalité des chances entre le rural et l’urbain, principal défi pour la nouvelle commission de suivi. La fréquence des réunions sera trimestrielle, et l’ordre du jour de ses réunions devra être fixé par le ministère de l’Éducation.
Pour assurer le suivi de ses recommandations, la Commission nationale dispose de plusieurs modes d’intervention qui seront activés. En ligne de mire, l’élaboration d’une stratégie d’ajustement des 4 cycles de formation et la valorisation de l’offre de formation, mais surtout le fait de disposer d’une feuille de route à l’abri des changements qui affectent le champ politique, favorisant l’atténuation des inégalités d’ordre locale et régionale en matière d’évaluation des débouchés du bac et de l’après-bac.