Maroc

Pour « lutter contre le séparatisme », Macron promet la fin des imams détachés

La France en rêvait et ses vœux sont exaucés. Annoncée la veille par le président français, le ministre de l’intérieur français Christophe Castaner l’a confirmée. La fin des imams détachés était prévue pour 2014, ces imams étaient envoyés par d’autres pays, dont le Maroc.

 « Ceux qui sont là et qui arrivent ont un titre de séjour de trois ans. J’ai indiqué aux pays étrangers qui sont les pays d’origine – le Maroc, la Turquie et l’Algérie – que l’échéance c’est 2024 »

Le ministre de l’Intérieur a également précisé que le nombre de psalmodieurs reçus chaque année durant le mois sacré sera, quant à lui, revu à la baisse « dès le prochain Ramadan » au mois d’avril.

Mardi, à Mulhouse, le chef de l’État a posé les premiers jalons de sa ligne politique sur la «lutte contre le séparatisme».

Le président a aussi annoncé un contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte, pour pouvoir bloquer des « projets suspects ».

Il a également décidé l’arrêt, dès la prochaine rentrée scolaire, d’un dispositif de cours facultatifs en langues étrangères dispensés par des enseignants désignés par les gouvernements d’autres pays, déplorant l’absence de contrôle sur ces enseignements. Ces enseignements baptisés « Elco » concernent neuf pays (Algérie, Croatie, Espagne, Italie, Maroc, Portugal, Serbie, Tunisie et Turquie) et « 80.000 élèves » par an.

« On ne peut pas enseigner des choses qui ne sont manifestement pas compatibles ou avec les lois de la République ou avec l’Histoire telle que nous la voyons », a affirmé Macron pour justifier la suppression de ce dispositif.

 


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