Où en sont les travaux qui vont transformer Harhoura ?
L’exécution de la première tranche du projet d’assainissement liquide de la ville de Harhoura, qui chevauche avec les aménagements en cours, a atteint un taux d’avancement de 80%.
Ce chiffre a été annoncé par Moncef Lazrek, chef du département des travaux hydrauliques Skhirat-Témara à la société délégataire des services de la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide à Rabat et agglomération, Redal.
«Côté technique nous avons rencontré de grands défis que nous sommes parvenus à surmonter, notamment le type de sol qui est entre sablonneux et rocheux, sachant que le chantier comprend, en plus de nos équipes, d’autres entreprises qui travaillent en parallèle», a déclaré Lazrek, lors d’une visite de terrain aux chantiers de Harhoura, visant à prendre connaissance du rythme des travaux mobilisant toutes les équipes de Redal.
Ces travaux ont pu être réalisés «sans incident et dans une courte durée», s’est félicité Lazrek, ajoutant que les travaux programmés concernent 15 km de canaux d’assainissent liquide, 15 km d’assainissement pluvial et 5 km de galeries. Le chef du département des travaux hydrauliques Skhirat-Témara a indiqué, par ailleurs, que la géographie de la ville de Harhoura est dissemblable, ce qui a exigé l’utilisation de stations de pompage intermédiaires entre les zones géographiques pour faire remonter l’eau aux endroits pentus, pour être acheminée par la suite vers la station de pompage sise à Rabat. De son côté, la directrice des infrastructures et investissements auprès de Redal, Zineb Laissaoui, a indiqué que l’une des priorités de la société, dans le cadre de la gestion déléguée, est la dépollution du littoral entre Bouknadel et Skhirat, d’où le lancement de plusieurs projets structurants dans la zone de Harhoura.
«Ces projets concernent, principalement, l’assainissement liquide visant à liquider les eaux pluviales vers la mer ou le milieu naturel et acheminer les eaux usées vers la station d’épuration passant par cinq stations de pompage et ce, par le biais de plusieurs kilomètres de canaux» a-t-elle précisé. «Un budget de 380 MDH a été affecté par Redal à ces projets», a fait savoir Laissaoui, ajoutant qu’en plus de la dépollution et la préservation de l’environnement, ces projets sont d’une efficacité quant au développement de cette zone touristique et l’amélioration des conditions de vie des habitants. La responsable a affirmé, à cet égard, que ces projets ont pu créer plusieurs offres d’emploi, dont plusieurs postes sont à pourvoir durant les travaux.
Sami Nemli avec MAP / Les Inspirations Éco