Omar Sy, premier clown noir

«Chocolat», réalisé par Roshdy Zem, est promis à un succès foudroyant. À peine sorti dans les salles françaises, il fait déjà l’objet de belles critiques.
Omar Sy a sûrement des talents d’alchimiste puisque tout ce qu’il touche se transforme en chef-d’œuvre. Après «Intouchables», il s’installe à Los Angeles où il poursuit une carrière hollywoodienne. On l’a vu dans «À vif» aux côtés de Bradley Cooper. Il revient avec un chef-d’oeuvre, Chocolat, une histoire vraie brillamment adaptée au grand écran par Roschdy Zem. Du cirque au théâtre, de l’anonymat à la gloire, le film raconte l’incroyable destin du clown Chocolat, premier artiste noir de la scène circassienne française. Le duo inédit qu’il forme avec Footit va rencontrer un immense succès dans le Paris de la Belle époque avant que la célébrité, l’argent facile, le jeu et les discriminations n’usent leur amitié et la carrière de Chocolat. Le film retrace l’histoire de cet artiste hors du commun.
D’après Allo Ciné, avant de prendre en main le projet, Roschdy Zem ne connaissait pas l’histoire des clowns Footit et Chocolat. Il a accepté de retranscrire ces parcours hors du commun à l’écran pour trois raisons : filmer le Paris du 19e siècle, raconter l’histoire d’une amitié forte entre deux hommes et parler du personnage de Chocolat qui est un épicurien embrassant la vie. Chocolat est le premier film d’époque réalisé par Roschdy Zem.
Il s’est préparé avec les différents chefs de poste (1er assistant mise en scène, chef opérateur, chef décorateur, costumière) six mois avant le début du tournage en se documentant beaucoup et surtout en anticipant tout ce qui concerne la logistique qui s’annonçait particulièrement complexe. Tous ont choisi de tourner à Paris plutôt qu’en studio à Prague ou ailleurs : «Lorsqu’on tourne en extérieur une histoire qui se déroule un siècle plus tôt, on a beau mettre en place la décoration adéquate, il y a toujours une grue qui dépasse au loin. Pour ces scènes-là, nous avons défini les axes dès le découpage et réalisé un story board en raison des effets spéciaux».