Maroc

Nouvelle économie climatique : Ce que la CGEM attend de ses partenaires

En début de semaine, le patronat marocain a procédé au lancement officiel de sa nouvelle vision en matière de lutte contre le changement climatique. Dénommée NEC -Nouvelle économie climatique- cette nouvelle démarche va être mise en branle par l’Initiative entreprises climat Maroc (IECM) du patronat, avec l’aide de deux partenaires, en l’occurrence, le Centre de compétences pour le changement climatique (4C Maroc) et le Cluster solaire, bras armé de l’Agence marocaine de l’énergie durable (Masen) pour la création de startups. Deux institutions avec qui la CGEM a signé des conventions de partenariat pour définir les actions à mener pour que la NEC puisse bien fonctionner et produire les effets vertueux attendus sur le tissu entrepreneurial marocain. Du 4C Maroc et du projet 4C/GIZ, un partenaire de longue date qui a beaucoup aidé dans le renforcement de capacités de ses membres en matière de changement climatique, la CGEM attend un appui dans la mise en œuvre du plan d’action de son IECM pour l’année 2018, à travers deux volets. D’abord, en participant à la réussite du déploiement régional de la dynamique climatique du secteur privé.

Dans ce cadre, le 4C Maroc prendrait en charge les aspects logistiques liés à l’organisation de journées régionales «Entreprises et changement climatique», prévues selon un calendrier 2018 déjà défini. Ensuite, en appuyant la mise en place d’une plateforme public/privé dédiée au Changement climatique (CC), dont l’objectif serait d’assurer une participation effective du secteur privé aux négociations CC et en particulier au dialogue de facilitation Talanoa 2018. Cette plateforme devrait, d’une part, faire bénéficier le groupe de négociateurs de la CGEM (acteur non-étatique) des formations dispensées dans le cadre du programme de renforcement de capacité, au Comité interministériel des négociateurs climat (CINC) ; et d’autre part, aider le patronat à participer aux phases préparatoires de la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national du Maroc (CDN Maroc). Parallèlement, le 4C Maroc poursuivra son appui traditionnel aux entreprises membres du patronat. C’est ainsi que, courant 2018, il accompagnera deux entreprises pour la caractérisation de leur vulnérabilité au CC, le développement d’une stratégie d’adaptation et le montage de projets pour l’accès aux financements climatiques. Du Cluster solaire, la CGEM attend quatre types d’action.

Primo, la mutualisation de leurs efforts et ressources respectifs pour contribuer à mettre en place des projets à forte valeur ajoutée pouvant renforcer les marchés des applicatifs du solaire. Cette première action a pour objectif de mettre en place des modèles de développement économique qui seront testés dans le cadre de projets pilotes avant sa généralisation à l’échelle du royaume. Secondo, le renforcement de capacités des acteurs du secteur privé, à travers l’élaboration d’un plan de formation dédié aux énergies renouvelables. Ces formations viendront en renfort à celles prodiguées à travers les actions de l’IECM. Tertio, l’organisation conjointe d’événements (séminaires, workshops, conférences, débats…) autour des énergies renouvelables et des technologies vertes. Les thématiques de ces rencontres découleront d’enquêtes et d’appels à propositions menés auprès des réseaux d’entreprises. Enfin, la CGEM attend du Cluster solaire qu’il l’aide à encourager l’entrepreneuriat dans le green. L’idée est de faire bénéficier les membres du patronat des programmes d’incubation et d’accélération du Green Business Incubator (GBI) et du Morocco Climate Innovation Center (MCIC), deux mentors de startups green gérés par le Cluster solaire.



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