Maroc

Nominations royales : une nouvelle impulsion pour le CESE, l’INPPLC et le Médiateur

Le Roi Mohammed VI a nommé Abdelkader Amara à la tête du CESE, Mohamed Benalilou à l’INPPLC et Hassan Tariq en tant que Médiateur du Royaume. Ces trois nominations s’inscrivent dans une vision d’accomplissement permanent des missions qui sont confiées par la Constitution à ces institutions.

C’est l’un des faits marquants de ce début de semaine. Le Roi Mohammed VI a nommé lundi de nouveaux responsables à la tête d’institutions constitutionnelles clés du Royaume. Cette initiative royale s’inscrit dans une vision d’accomplissement permanent des missions qui sont confiées par la Constitution à ces institutions tout en réaffirmant leur rôle dans la consécration des principes de bonne gouvernance, de consolidation de la démocratie participative et de protection des droits et libertés.

Les trois personnalités nouvellement nommées sont Abdelkader Amara, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), Mohamed Benalilou à l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) et Hassan Tariq en tant que Médiateur du Royaume.

Ancien ministre en charge de plusieurs secteurs, notamment du Commerce et de l’Industrie, de l’Énergie, de l’Équipement et de l’Eau et figure connue de la scène politique marocaine, Abdelkader Amara, qui est désormais à la tête du CESE, instance consultative en charge de l’élaboration de politiques publiques, apportera une expérience significative en matière de développement économique et social. Il remplace Ahmed Reda Chami, en poste depuis 2018, et récemment nommé ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne à Bruxelles. La nomination d’Amara témoigne de la volonté royale de dynamiser le CESE et de renforcer sa contribution aux réformes socio-économiques du Royaume.

L’ancien ministre aura par ailleurs pour mission de renforcer la vocation de l’instance comme espace participatif d’écoute et d’intermédiation sociale. Il devra également œuvrer à consolider le rôle du CESE en tant que relais d’intermédiation, tout en accordant une attention particulière aux chantiers de la protection sociale, de la jeunesse, du dialogue social et des inégalités territoriales.

Jeu de chaises musicales chez le Médiateur du Royaume
À la tête de l’INPPLC, Mohamed Benalilou, qui occupait jusqu’alors la fonction de Médiateur du Royaume, remplace Mohamed Bachir Rachdi. Magistrat et titulaire d’un master en droit, il a exercé comme directeur du pôle administratif et de la formation au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Il a aussi occupé les postes de chef du cabinet du ministre de la Justice et des Libertés, et de conseiller en politique pénale (2012-2014).

Benalilou a été directeur des études, de la coopération et de la modernisation (2014-2016), puis directeur des ressources humaines au ministère de la Justice (2016-2018). Son parcours lui confère une solide expérience pour remplir ses nouvelles missions, la lutte contre la corruption supposant un important travail pédagogique et didactique. Elle nécessite également une parfaite synergie dans l’action de l’INPPLC avec les différentes composantes du pouvoir judiciaire et les autres instances directement concernées.

À la tête de l’institution du Médiateur du Royaume, Benalilou a été remplacé par Hassan Tariq, qui occupait depuis 2019 le poste d’ambassadeur du Maroc en Tunisie. Dans ses nouvelles fonctions, il aura pour mission de renforcer les acquis de cette instance, et de moderniser ses instruments d’intervention (digital, proximité…) autour d’un concept plus élargi de la «médiation». Il contribuera à renforcer le rôle central de cette institution dans l’amélioration de la communication et des relations entre l’administration et les citoyens.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO



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