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Marque Employeur : la marque employeur à l’ère de l’IA

Le Cercle des ÉCO a organisé, le 23 mai, une table ronde sur le thème de la «Marque employeur à l’ère de l’IA». Y ont participé : Hajar Bououd, directrice des Ressources humaines et Communication chez ALTEN Maroc ; Mohammed Benouarrek, DRH et expert international en Ressources humaines et Conduite du changement ; Alexandra Montant, directrice générale adjointe chez ReKrute – Make me better ; Youssef El Hammal, directeur de publication chez DRH.ma ; et Karim Idrissi Kaitouni, directeur chez Best Place To Work. Le débat était animé par Meriem Allam, directrice de publication des Inspirations ÉCO.

Qu’est-ce qu’une marque employeur ?
L’entreprise doit choisir ce qu’on appelle son EVP, «Employer value proposal». Elle doit d’abord travailler sur les réalités de son fonctionnement interne. Pour cela, il lui faudra parfois faire preuve de courage pour se regarder dans le miroir d’un audit sans concession, mais qui va proposer des solutions. C’est un investissement. Une marque employeur permet de minimiser les coûts de recrutement. Un candidat peut revoir ses prétentions à la hausse s’il anticipe un environnement de travail qui lui serait pénible.

Or, tout candidat peut désormais s’informer lui-même sur la vie de l’entreprise. Il ne sert donc à rien d’organiser des campagnes de communication qui seraient trompeuses. Au contraire, une promesse non tenue, en ce domaine, peut amener une correction rapide. La rémunération est évidemment importante pour attirer les talents, mais elle n’est pas le seul levier. Cinq autres peuvent être définis. On peut aussi développer des talents.

Le groupe ALTEN a réussi à mettre en place une talent factory en interne. Un équilibre entre acquisition des talents du marché d’emploi et le développement des talents en interne s’impose. Le travail d’une bonne direction des ressources humaines est de savoir doser l’usage de chacun des leviers en fonction des collaborateurs concernés. Les juniors n’ont pas forcément les mêmes attentes que les séniors, et des entretiens individualisés réguliers sont un des outils pour saisir une réalité humaine toujours variée.

Finalement, tous ces moyens sont là pour générer un engagement des collaborateurs. La clef de la réussite est de développer une culture d’entreprise qui soit positive, au point qu’un talent qui serait parti voir ailleurs aurait envie de revenir, et de rapporter à l’entreprise le savoir-faire acquis lors de cette expérience.

Hajar Bououd
Directrice des Ressources humaines et Communication  chez ALTEN Maroc

«ALTEN Maroc a développé, en collaboration avec le monde universitaire, des filières spécialisées en 5G, en RAMS, en industrie 4.0 et en intelligence artificielle. Ces domaines sont aujourd’hui très demandés par nos clients, bien que les profils correspondants soient encore rares sur le marché».

Mohammed Benouarrek
DRH et expert international en Ressources humaines  et Conduite du changement

«La marque employeur est une démarche à suivre. Il faut d’abord un positionnement en termes de branding. Après le brand institutionnel, la marque institutionnelle, on s’est occupé du produit. Aujourd’hui, on parle du brand en tant qu’employeur».

Alexandra Montant
Directrice générale adjointe chez ReKrute – Make me better

«Recruter des gens qui correspondent naturellement avec la culture de l’entreprise, permet d’avoir des gens qui vont être naturellement engagés et fidèles. Ce qui compte beaucoup dans un environnement où les gens parlent de plus en plus de télétravail, etc. C’est la culture d’entreprise qui permet que les gens aient ce cœur à l’ouvrage».

Murtada Calamy / Les Inspirations ÉCO

 


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