Maroc-USA : Mezzour appelle à booster l’ALE
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et le représentant adjoint du Commerce des États-Unis pour la région de l’Europe et du Moyen-Orient, Bryant Tric, ont présidé, à Washington (États-Unis), les travaux de la 8e session du Comité mixte chargé du suivi de l’Accord de libre-échange (ALE). L’occasion pour le ministre marocain de plaider pour imprimer un nouvel élan à cet accord.
Au cours de la session d’ouverture de cet événement, à laquelle ont participé Youssef Amrani, l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, et plusieurs hauts responsables américains, l’accent a été mis sur les moyens à mettre en œuvre afin de développer davantage les relations commerciales entre le Maroc et les États-Unis.
«Nos discussions d’aujourd’hui ont été axées sur l’avancement de nos relations commerciales et l’injection d’un nouveau dynamisme dans notre accord de libre-échange. Nous avons particulièrement mis l’accent sur des secteurs tels que l’agriculture, le textile, l’investissement et l’industrie automobile», a indiqué le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour.
«La dynamique exceptionnelle déclenchée au cours des vingt années de mise en œuvre de notre ALE est riche de progrès et de réalisations substantielles», a ajouté le ministre, soulignant dans son allocution qu’il s’agira néanmoins de redoubler d’efforts pour «pleinement capitaliser sur notre coopération et mener à bien toutes les questions en suspens afin d’obtenir des résultats encore plus fructueux et mutuellement bénéfiques».
Production de batteries
Le ministre s’est également entretenu avec José W. Fernandez, sous-secrétaire d’État chargé de la Croissance économique, de l’Énergie et de l’Environnement. Les discussions ont porté sur «les opportunités de coopération et de partenariat entre le Maroc et les États-Unis dans le domaine des minéraux essentiels à la production de batteries de véhicules électriques».
Les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions pour identifier les moyens et les méthodes permettant de mettre en place un partenariat mutuellement bénéfique en vue de créer dans le Royaume un écosystème dédié à cette activité. Invité par le think tank américain spécialisé dans les relations internationales, Atlantic council, le ministre marocain a mis en avant les relations économiques très fortes que le Royaume est parvenu à tisser à travers les décennies.
«Le Maroc dispose d’accords de libre échange avec la moitié des pays du monde, soit pas moins de 100 accords», a-t-il souligné, notant que c’est d’ailleurs le seul pays africain a avoir conclu un accord de libre-échange avec les États-Unis.
«Au cours des six à dix prochaines années, le Maroc travaillera dur pour pouvoir doubler la taille de son économie et nous saisirons toute opportunité à même de nous permettre d’y arriver», a déclaré le ministre de l’Industrie, soulignant la forte attractivité et le potentiel considérable du Royaume.
Faiza Rhoul / Les Inspirations ÉCO
