Maroc-Espagne, une coopération exemplaire
En visite au Maroc, le ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a loué la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme, espérant que la collaboration entre les deux pays s’intensifie davantage.
«L’Espagne souhaite que la coopération avec le Maroc puisse s’améliorer, devenir plus efficace, s’adapter à l’évolution des méthodes terroristes et anticiper les nouveaux modes de radicalisation», a indiqué Ignacio Zoido devant son homologue marocain Abdelouafi Laftit.
Laftit a souligné que la coordination entre les appareils sécuritaires des deux pays a permis le démantèlement de plusieurs cellules terroristes au Maroc et en Espagne. «Je voudrais, à ce propos, saluer le travail colossal qu’accomplissent les services sécuritaires pour protéger le royaume contre les attaques terroristes», a-t-il déclaré.
«Nous sommes convaincus qu’aucun pays n’est à l’abri de la menace terroriste», que seule la coopération internationale est en mesure d’éradiquer, a ajouté le responsable espagnol, qui s’est dit persuadé que «nous pouvons vaincre le terrorisme qui vise à détruire notre mode de vie, notre liberté, notre démocratie et nos droits».
Le ministre a tenu également à saluer le rôle «efficace» des Centres de coopération sécuritaire maroco-espagnols au niveau de Tanger-Med et Algésiras ainsi que le travail des officiers de liaison, des patrouilles maritimes conjointes et de l’équipe conjointe d’analyse et d’information en matière de lutte contre le trafic de drogue à travers des avions légers.
Concernant les investigations portant sur l’attentat de Barcelone, elles font l’objet d’une totale collaboration entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues espagnols, a indiqué le ministre.
Pour ce qui est des enfants des immigrés marocains de la deuxième et troisième générations qui ont vu le jour dans les pays européens, Laftit a souligné qu’ils ont besoin d’une attention toute particulière qui les aidera a échapper aux griffes du terrorisme, essentiellement au sein des mosquées non contrôlées ou entre les mains de certains imams extrémistes.