Les réformes politiques et socio-économiques du Maroc expliquées à Washington

Les avancées politiques et socio-économiques engagées par le Maroc ont été mises en avant, mardi à Washington, dans le cadre du Forum transatlantique économique du Centre de réflexion des relations transatlantiques, relevant de l’Université américaine Johns Hopkins.

Intervenant à cet événement, initié en partenariat avec la Chambre de commerce américaine, le chargé d’affaires à l’ambassade du Maroc aux États-Unis, Driss Alaoui, a rappelé que le Maroc s’est engagé dans un processus «irréversible et progressif de réformes bien avant l’avènement du Printemps arabe». «Le Maroc a toujours été ouvert au changement et aux réformes», a-t-il indiqué par la suite.
L’un des premiers actes majeurs du règne du roi Mohammed VI fut la création de l’Instance équité et réconciliation (IER), a relevé le diplomate. La révision de la Constitution en 2011 a permis d’ouvrir la voie à une société plus ouverte et d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance, a-t-il encore indiqué. Le développement humain et social demeure une priorité élevée de l’agenda des réformes, a-t-il affirmé, ajoutant que sous l’impulsion du souverain, le Maroc a lancé l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une stratégie multidimensionnelle qui a pour objectifs de promouvoir le marché de l’emploi, de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les infrastructures de base. S’agissant du volet économique, Driss Alaoui a mis en avant les efforts consentis par le Maroc en matière d’amélioration du climat des affaires et de renforcement du marché de l’emploi, dans le but de revigorer la croissance, réduire le chômage, notamment parmi les jeunes, et renforcer la compétitivité.
Il est à rappeler que le Maroc a nommé récemment une nouvelle ambassadrice aux États-Unis en la personne de Lalla Joumala Alaoui.