Maroc

Les parents d’élèves de Mohammed Al-Fatih appellent à la barre l’Éducation nationale, l’Intérieur et la Primature

Les parents d’élèves des écoles du groupe Mohammed Al Fatih refusent de rester les bras croisés. Face à la décision du ministère de l’Intérieur de fermer celles-ci, une cinquantaine de parents ont décidé de poursuivre en justice la Primature ainsi que les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale. Les dates des audiences viennent d’être fixées.

Nouveau développement dans l’affaire de fermeture des écoles du groupe Mohammed Al Fatih au Maroc. Les tribunaux administratifs de Casablanca et de Rabat viennent de fixer les dates des audiences suite au dépôt des parents d’élèves d’une plainte contre trois départements ministériels pour bloquer la décision de fermeture des écoles.
Ainsi, la première audience aura lieu lundi 23 janvier au Tribunal administratif de Casablanca et la seconde le vendredi 27 janvier au Tribunal de Rabat, avec deux séances: une première pour Tanger et la deuxième pour Rabat.
Soulaimane Bouslimi, père de trois enfants scolarisés dans les écoles du groupe Mohammed Al Fatih à Casablanca, a assuré que les parents d’élèves demeurent optimistes et ont confiance en la justice. «Nous sommes dans un État de droit, un pays d’institutions», souligne ce parent d’élèves qui ajoute qu’ils sont persuadés que seule la justice peut trancher pour annuler cette décision de fermeture. Ceci dit, au nom des parents d’élèves, Soulaimane Bouslimi affirme que les parents ne vont surtout pas baisser les bras.
Par ailleurs, il est à souligner que malgré la décision de fermeture, les 3.000 élèves des écoles Mohammed Al Fatih continuent d’aller en classe dans les différents établissements du groupe au Maroc.


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