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Le top 10 des punchlines qui ont propulsé Trump à la tête des États-Unis

Agressif, novice en politique, vulgaire, sexiste, homophobe, islamophobe… les qualificatifs fusent depuis des mois à propos de Donald Trump, propulsé grâce aux urnes à la tête de la première puissance mondiale. Pour y arriver, exit les consignes strictes des spin doctors et place aux brèves de comptoirs qui ont fait mouche auprès d’un électorat mazouté par le politiquement correct.

«C’est quand, la dernière fois qu’on a battu la Chine lors d’un accord commercial? Moi je bats la Chine tout le temps. Tout le temps».

Concernant la Chine, responsable tout désigné de la désindustrialisation de plusieurs États américains, Trump a laissé entendre que les États-Unis doivent faire preuve de fermeté dans les négociations commerciales avec l’Empire du milieu. Une façon de séduire une classe ouvrière menacée de perdre ses emplois.  

«Il faut empêcher les patients atteints d’Ebola d’entrer aux États-Unis. Soignez-les, très bien, mais là-bas. Les États-Unis ont assez de problèmes!»

Les thématiques de l’immigration et de la peur ont été parmi les armes de prédilection du candidat Trump. En temps de crise, «l’autre» devient le responsable de tous les maux.

«Arianna Huffington est laide, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je comprends tout à fait que son ex-mari l’ait quittée pour un homme — il a pris la bonne décision».

En s’attaquant à la fondatrice du portail d’information The Huffington Post, Trump s’est attiré les foudres des féministes, et sa déclaration a été utilisée par Hillary Clinton pour le priver du vote des femmes. D’autres y ont vu un signe de tolérance par rapport au mariage gay.

«Montrez-moi quelqu’un qui n’a pas d’ego, et je vous montrerai un perdant. Avoir un ego sain, ou une haute opinion de soi, c’est un vrai truc positif dans la vie!»

Le nouveau président incarne le rapport décomplexé des Américains à la réussite et à l’argent. Trump, qui a bâti un empire immobilier, intrigue et se positionne comme le milliardaire candidat du système qui a bâti sa campagne sur la critique même de système.

«Je construirai un très grand mur à la frontière Sud et je le ferai financer par le Mexique».

Cette déclaration, faite par Trump à l’annonce de sa candidature à l’investiture, a scandalisé la planète entière. Ses adversaires ont crié à sa mort politique prématurée. Il récidive quelques mois plus tard en répétant la même phrase devant le président du Mexique. Un coup de poker audacieux qui lui a ramené beaucoup de voix dans les États du Sud américain.

«Nous avons affaire à des animaux».

Suite aux attentats perpétrés aux États-Unis, dont celui du marathon de Boston en 2013, il a appelé à l’arrestation et la condamnation de personnes originaires de plusieurs pays musulmans, dont le Maroc. Une façon de montrer plus de fermeté que l’administration Bush Jr après l’attentat du World Trade Center en 2001.

«Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre l’industrie américaine non compétitive».

C’est la déclaration qui a fait hurler les écologistes, laissant croire que Trump allait dilapider toutes les concessions arrachées au plus grand pays pollueur du monde. Là encore, Trump a caressé la classe ouvrière et la population déclassée dans le sens du poil.

«Je pense que la différence entre moi et les autres candidats, c’est que je suis plus honnête et que mes femmes sont plus belles».

Ancien propriétaire du concours Miss Univers, Trump a été dépeint comme l’homme qui déteste les femmes qu’il a toujours traitées de «looseuses». Excentrique et obsédé par sa virilité, le vote des femmes ne devait pas lui revenir. L’histoire en a décidé autrement.

«John McCain est un «héros de guerre» parce qu’il a été capturé. J’aime les gens qui ne se sont pas fait capturer».

Sans passé militaire, Trump s’acharne sur l’ex-rival d’Obama à l’élection présidentielle, John McCain, qui a été capturé pendant la guerre du Vietnam. Une manière de montrer qu’il dispose de valeurs martiales même s’il vient du milieu des affaires.

«Si je suis élu président, je dirai à mon procureur général de se pencher sur votre dossier»

Après la révélation de 33.000 e-mails privés d’Hillary Clinton par Wikileaks, Trump a saisi l’occasion au vol pour demander sa tête et la discréditer devant les électeurs. Alors que le FBI a annoncé son intention d’ouvrir une investigation contre la candidate démocrate, les enquêteurs fédéraux finissent par abandonner les poursuites. Cette volte-face va générer un sentiment d’impunité chez les électeurs qui va s’avérer fatal pour Hillary Clinton.


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