Le Secrétariat général nie son implication dans la démission de Daoudi
Le Parti de la justice et du développement (PJD) a nié en bloc son implication, et de quelque façon que ce soit, dans la démission de Lahcen Daoudi de son poste de ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires publiques et de la gouvernance.
L’instance dirigeante du PJD a déclaré que, contrairement à ce qui a été relayé par les médias, la délibération de son secrétariat général, le mercredi 6 juin à Rabat, n’a pas connu plus que la convergence de ses membres à qualifier la participation de Daoudi au sit-in organisé par les salariés de Centrale Danone d’«irraisonnable» et de «ratée». Ainsi, le secrétariat général du parti islamiste s’est désolidarisé de son ministre et rien de plus, explique le vice-secrétaire général du PJD, Souleïmane El Amrani dans un communiqué paru hier soir.
Dans ce sens, le PJD explique n’avoir reçu aucune demande de démission de son poste ministériel de la part de Lahcen Daoudi, qui s’est excusé de ne pas pouvoir assister à ladite réunion. Aussi, le secrétariat général affirme ne pas avoir évoqué le sujet de la démission car il considère que ce dernier ne relève pas de ses prérogatives et que le parti veille à respecter scrupuleusement les attributions des institutions constitutionnelles et se conforme aux exigences de la Constitution dans ce sens.