Maroc

Le roi Mohammed VI répond à l’appel d’Emmanuel Macron

 

Des dizaines de chefs d’État et de dirigeants se réunissent ce mardi à Paris pour donner un coup d’accélérateur au financement de la lutte contre le changement climatique. Une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement sont annoncés sur l’île Seguin, à l’ouest de Paris, dont le Mexicain Enrique Pena Nieto, le roi Mohammed VI et le SG de l’ONU Antonio Guterres.

Le roi Mohammed VI y participe au sommet «One Planet Summit» lancé par le président français Emmanuel Macron après l’annonce de Donald Trump de se retirer de Paris de 2015 contre le réchauffement terrestre.

Le souverain qui a présidé en novembre 2016 le «Sommet africain de l’action», organisé en marge de la 22e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22). Ce sommet qui a réuni presque la totalité des chefs d’État africains a essayé d’élaborer une vision commune pour défendre les revendications du continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie.

Le président des États-Unis qui avait promis 3 milliards de dollars pour le Fonds vert de l’ONU n’a pas été invité à ce sommet. D’autres Américains ont fait le déplacement comme l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, le gouverneur de Californie Jerry Brown, le milliardaire Bill Gates ou encore l’acteur Sean Penn. «Ça n’a pas d’importance que Donald Trump ait tourné le dos à l’Accord de Paris», a assuré lundi à l’AFP l’ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger insistant sur l’engagement des Américains à tous les autres niveaux.

Par ailleurs, pour Frank Bainimarama, le président de la COP23, «le défi est immense». Deux ans après la signature de l’Accord de Paris, les financements publics et privés demeurent toujours la pierre angulaire. La question sera discutée sous toutes ses formes à l’ouverture de la réunion de ce matin et
l’après-midi dès l’arrivée de l’ensemble des chefs d’État et de gouvernement.

À quelques heures de l’ouverture de cette réunion à Paris, le chef de l’État français a de nouveau interpellé dans une interview à la chaîne américaine CBS, son homologue américain sur sa «responsabilité face à l’Histoire», tout en se disant «assez certain» que Donald Trump «va changer d’avis dans les mois ou les années à venir».

L’accord vise à contenir la hausse de la température sous le seuil critique de 2°C, mais sur la base des engagements pris par les États, la planète se dirige toujours vers +3°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Déjà une hausse de moins de 1°C a suffi à provoquer plus de précipitations, le rétrécissement de la banquise ou l’augmentation du niveau moyen des océans.


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