Maroc

Le ministère de l’Education nationale dément la cession d’un lot de terrain

Le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a démenti les informations de presse selon lesquelles il aurait accordé la mainlevée ou cédé un lot de terrain à Kénitra à un promoteur immobilier pour construire un établissement scolaire privé.

En réponse à ce qui a été publié par certains journaux et des sites électroniques à propos de l’intention du ministère de céder ce lot de terrain, ce département précise que la mainlevée est une procédure administrative bien définie et que les services concernés du ministère à l’administration centrale adressent régulièrement des correspondances aux académies régionales, pour donner l’avis à propos des différentes demandes parvenues, dont celles en provenance des directions provinciales et des Académies régionales d’éducation et de formation.

Par la suite, la commission centrale se réunit pour décider de la suite à donner aux demandes parvenues sur la base des données disponibles. La commission peut également dépêcher une mission sur place, s’il s’avère que les données dont elle dispose sont insuffisantes, explique le ministère dans un communiqué.

Dans ce sens, le ministère affirme que contrairement à ce qui a été publié, il ne s’agit nullement d’une opération de cession, étant donné que le lot de terrain cité est à l’origine une propriété de l’intéressé. De même, sa superficie ne dépasse pas les 7000m2, a fait savoir le ministère qui relate qu’une fois la demande de mainlevée est envoyée par le propriétaire, les services centraux ont contacté l’AREF de Rabat- Salé-Kénitra, pour demander son avis sur ce sujet et ont reçu une correspondance dans laquelle l’Académie s’est excusée de ne pas pouvoir approuver cette demande.

Après la présentation de ce dossier devant la commission centrale, cette dernière a décidé de mettre en place une commission technique pour approfondir les investigations, ajoute la même source qui précise que le rapport de cette commission a conforté la décision prise par l’AREF.

Après ces éclaircissements, le ministère appelle les supports médiatiques écrits et électroniques à s’assurer de la véracité et le bien fondé de leurs informations avant leur publication, tout en précisant qu’il se réserve le droit de poursuivre en justice tout ce qui véhicule de fausses informations, qui pourraient avoir un impact négatif sur le secteur.


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