Le Maroc gagne 3 places
La position du Maroc se dégrade de plus en plus en termes de corruption. C’est ce que démontre l’indice de perception de la corruption de 2017 élaboré par Transparency International, qui place le royaume 81e à l’échelle mondiale.
L’indice de perception de la corruption de 2017 élaboré par Transparency International sonne l’alarme quant à la position du Maroc sur l’échelle mondiale. Sur les 180 pays étudiés, le royaume du Maroc siège à la 81e position.
L’année 2016 a été plus clémente en octroyant au Maroc un score de 37/100, le mettant ainsi à la 90e position sur 176 pays. Soit, selon le communiqué de Transparency International, «une légère amélioration de 3 points sur 100 et 9 places dans le classement».
Toujours en termes de chiffres, cela fait 18 ans que la note du Maroc oscille entre 32 et 47 points, ce qui place le royaume dans la catégorie des pays où la corruption est «endémique» et «systémique». Selon l’indice, les plus hauts niveaux de corruption sont opérables dans les pays où les citoyens ne jouissent pas des acquis de l’État de droit et de la démocratie.
Le rappel de Transparency Maroc
La lutte effective contre la corruption n’est toujours pas effective au Maroc. Cette négligence trouve raison dans le manque de volonté néfaste en vue de s’engager contre ce fléau. Selon l’indice, plusieurs indices sont derrière cette ascendance de la courbe de corruption au Maroc (gel des instances de gouvernance prévues par la Constitution de 2011 notamment celles chargées de la lutte contre la corruption et de la concurrence ; adoption d’une loi bancale sur le droit d’accès à l’information ; préservation du système d’impunité ; conflits d’intérêts persistants, délits d’initiés, etc.).
Dans ce sens et pour remédier à ce fléau très apparent au Maroc, Transparency Maroc invite à l’application de la «Stratégie nationale de lutte contre la corruption», validée en décembre 2015 et qui est toujours en gestation !