Le droit au développement est bel et bien applicable au Sahara marocain
Le droit au développement, qui est bel et bien applicable au Sahara marocain, est un droit inaliénable, consacré par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, les Pactes sur les droits civils et politiques et sur les droits économiques, sociaux et culturels de 1966 et la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement de 1986, a déclaré, mardi, l’Ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
La jouissance de ce droit, a dit l’Ambassadeur Hilale, ne doit souffrir d’aucune restriction, ni conditionnalité, ni chantage, ni prise en otage par un processus politique, notant que la stratégie initiée par le Maroc dans ses Provinces du Sud procède de la mise en œuvre du droit au développement en faveur de ses citoyens dans cette région, comme dans le reste du Royaume.
A cet égard, a-t-il rappelé, la communauté internationale en général et l’Union Européenne en particulier, ont rejeté avec force les tentatives du « polisario » qui s’active dans ses manœuvres visant à maintenir cette région dans le sous-développement qu’elle connaissait avant son retour à la mère patrie et imposer la faim, la misère, la pauvreté et la privation à sa population.
Et de souligner que le Royaume du Maroc a opté, pour sa part, pour le développement économique de la région indépendamment de l’évolution du processus politique.
Le Maroc a consenti, dans ce cadre, des investissements publics colossaux dans le Sahara, dont les indicateurs de développement humain sont, aujourd’hui, supérieurs à la moyenne nationale: routes, aéroports, ports, écoles, universités, hôpitaux, infrastructures touristiques et sportives et centrales solaires ont été mis en place pour assurer la mise à niveau économique du Sahara, en libérer les différentes potentialités économiques, et créer les conditions de l’émergence de cette région pour une croissance durable, pérenne et solidaire, bénéficiant à l’ensemble du continent africain, a-t-il souligné.
Cet essor socio-économique a permis à la région du Sahara marocain d’être sollicitée pour abriter de grandes conférences et manifestations régionales et internationales, telles le Forum Crans Montana et la Foire Agricole Africaine, a fait observer Hilale, ajoutant qu’elle est desservie par plusieurs compagnies internationales et abrite des franchises de renommée mondiale.
Et d’ajouter que ces efforts du Maroc, dans le cadre du nouveau modèle de développement des Provinces du Sud, ont été reconnus par le Secrétaire Général qui a souligné dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, que la Minurso a constaté les investissements considérables du Maroc en matière d’infrastructures et de projets socio-économiques au Sahara.
A l’opposé, alors que le Sahara marocain réussit son développement économique intégré et inclusif, les camps de Tindouf dépérissent en raison de la politique rentière des responsables du « polisario » et leur captation et détournement de l’aide humanitaire destinées aux populations de ces camps, a-t-il conclu.