Maroc

La section kényane de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en conclave

La section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains au Kenya s’est réunie, dimanche à Nairobi, dans le cadre d’un séminaire scientifique sous le thème « Les valeurs de tolérance et de modération dans l’Islam et leur impact sur la réalisation de la paix ».

Les différents intervenants qui se sont succédé à la tribune lors de cette rencontre, qui marque le lancement du cycle des activités de la section kényane de cette institution religieuse, se sont félicités de cette initiative louable.

Dans une allocution de bienvenue au nom de la section kényane de la Fondation, Cheikh Sheebwana, membre de la section, a fait part de la gratitude des oulémas du Kenya à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, pour cette initiative et cette opportunité d’adhérer à la Fondation, se félicitant des différentes actions entreprises par le Royaume au service de l’Islam à travers le monde.

De son côté, Abdellatif Begdoui Achkari, expert chargé de mission à la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, a présenté à l’assistance un aperçu de cette institution religieuse, en mettant l’accent sur les objectifs, les missions et la vocation africaine de la Fondation.

Cette institution, créée sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, s’est assignée des objectifs essentiels consistant, entre autres, en la protection et la préservation de la religion, a-t-il noté, soulignant que la mise en place de la Fondation, sous la coupole de l’Institution de « Imarat Al Mouminine », procède d’une volonté de répondre à l’intérêt et aux demandes de plusieurs pays africains frères, en matière religieuse. L’expert s’est également attardé sur les réformes judicieuses entreprises par le Royaume dans le domaine religieux, sous l’impulsion de SM le Roi. 

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil suprême des Musulmans du Kenya (Supreme Council of Kenya Muslims, SUPKEM), Muhammed Adan Mahat a mis en exergue les relations existant entre le Maroc et le Kenya, rappelant que le Royaume figure parmi les premiers pays à ouvrir une ambassade à Nairobi.

Mahat n’a pas manqué de souligner le soutien du SUPKEM et du gouvernement à la section kényane de la Fondation, rappelant la première visite de travail fructueuse effectuée, récemment, par une délégation d’une dizaine de membres du Conseil au Maroc, à l’invitation de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, en coordination avec l’ambassade du Maroc à Nairobi.

D’autre part, Driss Fassi Fihri, expert au sein de la Fondation, et vice-président de l’université des Qaraouine, a souligné la pertinence du choix du thème de ce séminaire qui inaugure le cycle des activités de la section kényane, tout en s’attardant sur les significations et les concepts de tolérance et de modération dans l’Islam ainsi que sur l’importance et les moyens de consécration de ces valeurs nobles dans le comportement et la vie quotidienne des gens.

Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur du Maroc à Nairobi, El Mokhtar Ghambou a, quant à lui, mis l’accent sur le rôle de la Fondation dans la diffusion de ces valeurs de tolérance et de coexistence, mettant en avant les efforts déployés par les dirigeants des deux pays, le président, Uhuru Kenyatta et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans la consécration de la culture de coexistence.

Le Kenya est « un modèle de coexistence » à l’échelle de la région d’Afrique orientale, a-t-il dit, notant que la langue « Swahili » est un mélange d’identités et de cultures.

Présidée par le professeur Abdelghafur Hemed El Busaidy, la section kényane de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains prévoit d’organiser une série d’activités religieuses et scientifiques tout au long de l’année.

 



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