Les établissements à accès limité devront augmenter leur capacité d’accueil de 50% durant la prochaine rentrée. Une nouvelle procédure d’acceptation des dossiers également instituée
Quelques jours avant l’annonce des résultats du Baccalauréat, le secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de l’enseignement scientifique a annoncé que la hausse de la capacité d’accueil des établissements supérieurs à accès sélectif. A l’ordre du jour le changement des modalités de calcul de la moyenne des bacheliers, avec un nouveau barème qui devra s’appliquer dans l’objectif d’intégrer les bacheliers qui réalisent de bonnes performances durant l’année finale du Bac.
Devant la chambre des conseillers, Khalid Samadi, a indiqué que « la capacité d’accueil des établissements à accès limité devra passer de 20 mille à 30 mille places durant la rentrée 2018-2019 », a-t-il indiqué. Il s’agit de 4 catégories d’établissements qui sont concernés par cette hausse de 50% de la capacité d’accueil des places pédagogiques, que sont les facultés de médecine, les écoles de commerce (ENCG), les établissements des sciences appliquées (ENSA) et ceux de la technologie et des arts et métiers (ENSAM).
Pour le calcul de la moyenne sur la base de laquelle les candidatures seront évaluées, le secrétariat d’Etat a mis en place une nouvelle procédure de sélection qui accorde 75% à la note obtenue durant l’examen de la 3e année du baccalauréat , et 25% comme coefficient pour la moyenne obtenue durant l’examen régional de la 1ére année du bac.
Le changement de la procédure vise « l’atténuation des inégalités locale et régionale en matière d’évaluation du cycle du bac », selon l’argumentaire du gouvernement. A souligner que les établissements à accès sélectif sont ouverts devant les titulaires d’un baccalauréat de l’année en cours avec la mention assez bien au moins, avec des conditions d’âge qui vont de 20 ans pour l’inscription à l’ENSA à 22 ans pour l’inscription pour les EST. La nouvelle procédure qui sera mise en place sera de nature à intégrer une couche importante des titulaires du bac qui n’avaient pas la possibilité d’être inscrits au sein des grandes écoles et établissements publics.